Le proc�s des assassins pr�sum�s du pr�fet Erignac devant la cour d'assises sp�ciale de Paris a �t� suspendu mardi vers 13H00 et jusqu'� mercredi matin en raison de l'�tat de sant� de l'un des accus�s, Jean Castela, qui doit subir un examen cardiaque dans l'apr�s-midi. 
 
L'audience avait d�j� �t� suspendue une demi-heure dans la matin�e en raison de la faiblesse de l'accus�. Celui-ci avait d�j� �t� victime d'un "grave accident cardiaque" en d�tention en mai 2002, avait rappel� son �pouse avant le d�but du proc�s ce qui avait d�ailleurs caus� de timides mouvements de solidarit� en Corse m�me. 
 
Jean Castela b�n�ficie d'une chaise depuis le d�but de l'audience au lieu du banc en bois impos� � ses co-accus�s, mais il a jusqu'ici repouss� l'offre du pr�sident de la cour d'assises sp�ciale, Yves Jacob, de ne pas se lever quand des questions lui sont pos�es. 
 
L'audience de mardi matin a �t� int�gralement consacr�e � l'interrogatoire de Didier Maranelli. Le pr�sident a patiemment relu chacune des d�clarations de l'int�ress� devant les policiers puis les juges d'instruction. 
Refusant d'entrer dans les "d�tails techniques et structurels", l'accus� a globalement reconnu avoir particip� � l'assassinat du pr�fet, confirmant s'�tre install� face � la pr�fecture le 6 f�vrier 1998 pour pr�venir Alain Ferrandi du d�part du pr�fet. 
 
Maranelli, qui avait �t� chronologiquement le premier � avouer en garde � vue et � citer le nom de ses complices, a �galement r�affirm� qu'Yvan Colonna et Marcel Istria ne faisaient pas partie du groupe assassin. 
 
On ne peut que s��tonner du manque de curiosit� du pr�sident Jacob et de sa faible capacit� � rebondir sur les quelques r�ponses des accus�s. Comme on dit en Corse : � Si Jean Castela est tr�s fatigu�, le pr�sident l�est aussi beaucoup ; � 
 
LE DOSSIER ERIGNAC 
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