Alexandre Chevri�re, baron pr�sum� de la Brise de Mer, interpell� le 31 mars en compagnie de Joseph Menconi � Aubagne apr�s s'�tre �vad� de la maison d'arr�t de Borgo en mai 2001, comparaissait le vendredi 16 mai pour recel de vol et port d'arme devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio.
Le parquet demandait la confirmation de la peine de 4 ans de prison prononc�e par d�faut le 2 mai 2002 par le tribunal. Ses avocats ont plaid� la relaxe et le pr�venu a d�clar� qu'il n'avait "rien � voir" avec cette affaire. Le jugement est tomb� : les quatre ans sont confirm�s .
Alexandre Chevri�re, 51 ans, fich� au grand banditisme, est �crou� sur le continent depuis son arrestation dans un bar d'Aubagne, o� il se trouvait en compagnie de Joseph Menconi, qui s'�tait �vad� de fa�on spectaculaire de Borgo le 7 mars.
Le pr�venu �tait recherch� depuis sa sortie de la m�me prison le 31 mai 2001 en compagnie de deux autres hommes gr�ce � de fausses lev�es d'�crou parvenues par fax � l'�tablissement.
A.Chevri�re y �tait �crou� apr�s avoir �t� interpell� le 4 juillet 2000, en compagnie de trois autres hommes � Sart�ne, par les gendarmes enqu�tant sur une tentative d'extorsion de fonds d�nonc�e la veille par le patron d'une pizzeria, qui s'�tait ensuite r�tract�. Les gendarmes avaient alors saisi une arme � proximit� du lieu d'interpellation et deux v�hicules vol�s.
Par ailleurs, deux hommes interpell�s dans le cadre d�une extorsion de fonds sur la rive sud. Rappelons les faits relat�s dans L�investigateur dans les articles Blanchiment � la corse du et Gr�ve de la faim de l'architecte Jean-Pierre Baude du 12 mars 2003.
� Le 17 septembre 2002, on apprenait que huit personnes avaient �t� interpell�es mardi en Corse par les gendarmes, sur commission rogatoire d'un juge d'Ajaccio, dans le cadre d'une enqu�te ouverte pour associations de malfaiteurs et extorsion de fonds. (voir L'investigateur Blanchiment � la Corse)
Le 20 septembre 2002, cinq des personnes interpell�es �taient mises en examen jeudi pour "extorsion de fonds en bande organis�e" et "association de malfaiteurs".
Prononc�es par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, ces mises en examen visaient Jean-Claude Patacchini, 50 ans et Jean-Jacques Voillemier, 42 ans, tous deux pr�sent�s comme appartenant au milieu bastiais, l'architecte Jean-Pierre Baude, 38 ans, �mile Carta, 56 ans et son fils Yohan 28 ans, g�rants d'un �tablissement du golfe � Ajaccio. Depuis �mile Carta a �t� rel�ch� et remonte sa paillote dans les environs d'Ajaccio. Depuis le fr�re de Jean-Jacques Voillemier a �t� incarc�r� pour menaces envers le promoteur.
Jean-Pierre Baude voudrait comprendre pourquoi il reste incarc�r� et il a entam� depuis maintenant deux semaines une gr�ve de la faim dont Corse-Matin s'est fait l'�cho.
Apr�s 13 jours de je�ne, ses amis font savoir qu'il ira jusqu'au bout et qu'il est temps que lui-aussi soit lib�r�. Il est vrai que le juge des libert�s avait donn� son accord pour qu'il retrouve la libert� et que cette d�cision a �t� refus�e par la cour d'appel de Bastia. �
Le tribunal d�Ajaccio vient de refuser la mise en libert� de Baude et de Patacchini qui seront jug�s les 3 et 4 juin 2003 parall�lement au proc�s des assassins du pr�fet Erignac qui risque d�occulter ces excellentes nouvelles. Quant � Jean-Jacques Voillemier, il reste en prison et risque de passer trois ans en prison si la demande du procureur est suivie. R�ponse : fin juin.
Tous ces jugements confirment le courage de la justice corse qui apr�s des d�cennies d�errements rend enfin la justice. Il est vrai que le ministre Sarkozy a montr� une d�termination dont �taient priv�s les pr�c�dents pouvoirs politiques. Il est aussi exact que bien des responsables policiers, au nom de la lutte anti-s�paratiste, acceptaient de fermer les yeux sur les m�faits du grand banditisme en Corse.
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