� L�investigateur � devient un ph�nom�ne de soci�t� et plus particuli�rement� de la soci�t� fran�aise ! Apr�s une longue citation de notre hebdomadaire dans � La Face cach�e du Monde � de P�an et Cohen, apr�s une r�cente officialisation par le v�n�rable � Le Monde � dans le cadre des conditions de l�arrestation d�Yvan Colonna, apr�s un film tourn� sur notre hebdomadaire par la t�l�vision publique fran�aise, apr�s des reprises sur le � NouvelObs.com �, des citations par TF1 et LCI, voici le nouveau livre de Guy Birenbaum (qui n��tait pas encore en librairie hier) qui consacre plusieurs pages � � L�investigateur �. Malheureusement un ramassis de conneries, d�amalgames et de b�tises qui augurent mal du reste du contenu de cet ouvrage pourtant annonc� comme r�volutionnaire et comme � le livre qui va changer vos habitudes �.
L�auteur montre une attirance-r�pulsion pour notre hebdomadaire qui pourrait s�apparenter aux frissons pr�monitoires d�un jeune bourgeois qui envisage de se faire d�puceler par une dame d�exp�rience. Birenbaum tripote mais il en a honte. Il estime en effet que nous ne sommes pas toujours � digne de foi � tout en relevant que dans la presse fran�aise, � certains le consultent r�guli�rement et l�utilisent parfois sans l�avouer� �. Evoquant l�affaire du � fils cach� de Chirac �, publi�e en exclusivit� dans notre hebdo et sur notre site, Birenbaum pratique un contorsionnisme de Tartuffe : d�un c�t�, il �voque notre � pseudo-enqu�te � tout en pr�cisant : � les pr�cisions donn�es sur l��ge de l�enfant et sa m�re sont suffisamment nouvelles pour beaucoup �tonner �.
Mais il y a pire au rayon des conneries : si � le site luxembourgeois qui serait h�berg� � Montserrat� � ne constitue qu�une stupidit� que l�auteur ronronnant aurait pu facilement contr�ler et rectifier en apprenant que le site de � L�investigateur � est domicili� sur le serveur europ�en d�un des plus grands h�bergeurs mondiaux dont la centrale pour l�Europe se trouve �� Paris, une autre affirmation est malsaine et diffamatoire et prouve que Birenbaum a d�cid�ment du talent pour inventer n�importe quoi afin de remplir les pages de son bouquin : � (L�investigateur) passe pour receler les pseudo-confidences �monnay�es- d�agents et autres barbouzes, plus ou moins officieux(ses), d�officines expertes en manipulation et d�sinformation diverses et vari�es. �
Cerveau malade !
D�sol�, mais l�, il n�y a qu�� dire : pauvre con ! C�est trop ou pas assez. Ou bien Birenbaum est ce chien truffier hors pair qu�on nous pr�sente et il doit n�cessairement prouver, d�montrer, �tayer, �taler bref nous �craser de son savoir. Ou alors il agit exactement de la mani�re qu�il nous reproche d�agir. Seulement, nous, nous ne nous contentons pas d�insinuer, de sugg�rer. Nous affirmons et nous �crivons. Que Birenbaum nous cite donc un exemple de ces officines que, pr�cision suppl�mentaire, nous payerions en plus ! L�, l�auteur du bouquin de chez � Stock � n�a pas seulement p�t� un plomb, il sombre tout simplement dans la folie ! Et �a continue : � (Jean Nicolas) accueillerait notamment les informations et confidences d�au moins deux anciens fonctionnaires de police fran�aise� r�voqu�s. � Nous n�en connaissons aucun et l�auteur de ces petites perfidies non plus.
� L�investigateur � a ses m�thodes de travail qui, parfois, choquent les ronds de cuir du journalisme. Il prend ses informations l� o� elles sont, les v�rifie et les publie. Il ne paye jamais un informateur, ne conna�t pas d�officines sp�cialis�es dans la d�sinformation et n�a pas dans les rangs de ses informateurs des policiers r�voqu�s. Et il est r�put� aupr�s de ses lecteurs pour �tre extr�mement cr�dible !
Avec ces trois pages du bouquin de Birenbaum, voil� donc d�montr� le caract�re mensonger, fallacieux, mythomaniaque et d�l�t�re de cet ouvrage que nous d�conseillons � nos lecteurs d�acheter pour cause d�insoutenable l�g�ret� dans la recherche de l�information. Il s�agit tout simplement d�un ramassis de ragots erron�s, de rumeurs imb�ciles et de phrases ronflantes.
� Il n�y a qu�une seule voie, celle de la VERITE �. C�est ainsi que � stock � pr�sente ce livre. Une tromperie sur la marchandise, une escroquerie de chaque lecteur potentiel qui d�pensera 18 euros pour ce produit-caniveau. � C�est au nom d�une certaine id�e de la d�mocratie que Guy Birenbaum a d�cid� de ne plus taire ce qu�il sait, de livrer tous ces secrets �. Il aurait mieux fait de les garder pour lui et de remplacer le terme de � secrets � par � conneries �.
Ceci dit, Birenbaum peut se mettre dans un coin et r�fl�chir comment � L�investigateur � a encore fait pour avoir pu lire son livre alors qu�il n�est toujours pas en vente en librairie et que nous n�avons pas non plus �t� honor�s par le service de presse de son �diteur. Et il pourra ainsi continuer de fantasmer sur ces officines de barbouzes et ces flics r�voqu�s qui, certainement, sont encore dans le coup. Du moins dans le cerveau malade de Birenbaum.
Il faut se demander si cette offensive, m�ritoire en principe, contre certains tabous dans la presse fran�aise, n�a pas �t� confi�e � un auteur sans talent afin de mieux pouvoir installer l�omerta apr�s parution de ce navet.
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