Voulant couper court aux rumeurs dont nous nous sommes fait l��cho, le ministre de l'Int�rieur, Nicolas Sarkozy, affirme dans une interview au quotidien Nice-Matin, qu'Yvan Colonna, l'assassin pr�sum� du pr�fet de Corse Claude Erignac arr�t� vendredi, � n'a jamais voulu se rendre �.
Revenant sur le tempo de l'arrestation, � deux jours du r�f�rendum local sur la r�forme institutionnelle de la Corse, M. Sarkozy d�clare : � Les gens �taient troubl�s qu'on ne l'arr�te pas et ils le seraient encore quand on l'arr�te. Ca n'a aucun sens. On l'a arr�t� tout simplement quand on l'a trouv�. Yvan Colonna n'�tait pas un fugitif s�dentaire. Il changeait de bergeries et vous pensez bien que les enqu�teurs n'avaient surtout pas envie de perdre sa trace une fois celle-ci rep�r�e �.
Le ministre a �galement mis en doute la tradition d'hospitalit� avanc�e en Corse pour justifier les soutiens dont a b�n�fici� Yvan Colonna: � Est-il vraiment utile de rappeler que le pr�fet Claude Erignac a �t� tu� de trois balles dans la nuque alors qu'il marchait seul dans la rue et sans aucune protection. Ce geste meurtrier-l� n'a rien � voir avec la tradition corse, je le sais tr�s bien �.
Si on comprend bien l�ancien maire de Neuilly, la France est un pays mal fam� � cause de son taux de d�linquance, le Var un d�partement atroce � cause de l�assassinat de Yann Piat, Lyon une ville irrespirable depuis qu�on y a tu� le juge Renaud etc. Par moments, cet homme qui se pla�t � montrer son intelligence, a le propos un peu bref et rapide. Il devrait s�en m�fier. Lui et son premier ministre finiront assassin�s par leur propre verbe.
Dossier arrestation Colonna
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