Editorial : Impact !

Y en a marre ! Marre de ces p�teux du journalisme, de ces crapauds qui p�tent des durites, de ces donneurs de le�ons qui jamais dans leur vie n�ont boug� le moindre doigt pour am�liorer les conditions de travail des journalistes, le fonctionnement en g�n�ral de la libert� de la presse et l�ind�pendance de la plume au service de la transparence en particulier.

Certains de ces rat�s du journalisme au Luxembourg, d�autres de ces nombrilistes aussi typiquement fran�ais que le titi parisien avec son b�ret et sa baguette sous le bras, nous volent, nous pillent, tout en montrant vers l�ext�rieur un certain d�dain envers � L�investigateur �, l�un des rares produits journalistiques � confronter en permanence ceux qui se prennent pour des journalistes et ceux qui n�en sont d�cid�ment pas au miroir de leur l�chet� pour les premiers et de leur incomp�tence pour les seconds.

Et voil� que des hommes et femmes politiques s�y mettent aussi. Oh, l�insignifiante d�put� europ�enne luxembourgeoise Lulling ou � Jacques Digestif �, alias Jacques Santer, ex pr�sident de la Commission europ�enne d�chu de son mandat par� � L�investigateur �, n�impressionnent gu�re. Mais face � l�importance que � L�investigateur � a pris depuis quelque temps en France gr�ce � son site internet et aujourd�hui gr�ce � son �dition papier fran�aise, quelques seconds couteaux ou hommes de l�ombre au service de ceux que notre franchise et notre honn�tet� �ditoriale d�rangent, tentent de semer le doute.

Pour l�instant �et mis � part le m�morable montage du directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Claude Gu�ant, dans le cadre de l�affaire de l�arrestation d�Yvan Colonna- ceux que les r�v�lations de � L�investigateur � font trembler tentent par tous les moyens de faire croire au manque d�impact de notre hebdomadaire.

� L�investigateur �, pendant ses trois premi�res ann�es d�existence au Luxembourg, n�a v�cu que de la vente de ses abonnements. Sans publicit�, sans subventions, l�hebdo a �quilibr� ses comptes rien que par l�afflux de ses abonn�s. Avant de franchir la quatri�me ann�e, en septembre 2002, le pas de la vente en kiosque. Initialement pr�vue pour ne durer que quatre semaines, l�op�ration a �t� prolong�e et aujourd�hui, le succ�s de la vente au d�tail conforte la situation du journal -en langue fran�aise dans un pays aux racines germaniques- qui a trouv� sa client�le chez les marchands de journaux tout en augmentant constamment le nombre de ses abonn�s. Depuis septembre 2003, nous sommes �galement pr�sents dans toute la France avec une �dition particuli�re pour l�hexagone.

Cela ne fait pas de nous le premier �diteur de journaux, ni au Luxembourg, ni en France. Mais certainement pas le plus petit, loin de l� ! Mais c�est �selon des indiscr�tions qui nous parviennent du plus haut niveau- la conjugaison de nos versions imprim�es ET de notre site internet qui inqui�te. Et � raison ! Rien qu�un article aussi insignifiant que celui concernant les tribulations de Mme Lulling a �t� consult�, en dehors de la lecture sur papier, plus de 45 000 fois en six semaines en ligne ! Le dossier corse sur le site de � L�investigateur � fr�le depuis octobre 2002 le million de visiteurs ! Un grand nombre d�articles ont �t� lus entre 100 000 et 500 000 fois courant 2003 !

� L�investigateur � correspond plus que jamais � un besoin r�el dans la population. Et constitue �videmment de par son franc parler et ses articles sans tabous et sans censure un danger r�el pour certains groupes, certaines personnes.

Comment voulez-vous qu�on nous bloque, qu�on nous freine ? On ne sait pas nous priver de budget publicitaire, puisque nous vivons sans. On ne sait pas nous faire le chantage des subventions, puisque nous les refusons. Nous vivons exclusivement de l�argent de nos lecteurs-acheteurs.

Selon une �tude r�alis�e aupr�s de mille lecteurs-acheteurs de � L�investigateur �, un exemplaire hebdomadaire circule entre 5 et 6 lecteurs diff�rents. Un coefficient normal pour un journal qui co�te 6 euros. Mais qui laisse n�anmoins r�veur�

Jean NICOLAS

�2003 L'investigateur - tous droits r�serv�s