Le nationaliste corse Charles Pieri, mis en examen et �crou� depuis le 17 d�cembre, a une nouvelle fois �t� entendu mardi par le juge en charge de l'enqu�te sur des malversations pr�sum�es dont il serait l'auteur, une audition consacr�e en partie au Sporting Club de Bastia. M. Pieri, entendu pendant pr�s de quatre heures par le juge du p�le financier Philippe Courroye, a notamment �t� interrog� sur les conditions dans lesquelles le club a �t� parrain� � partir de mai 1994 par Nouvelles Fronti�res.
l a aussi �t� questionn� sur le transfert en juillet 2003 d'un joueur du SCB, Micka�l Essien, vers l'Olympique Lyonnais, une op�ration qui aurait, selon les enqu�teurs, g�n�r� une commission dont il aurait pu en partie b�n�ficier, ont pr�cis� Mes Patrick Maisonneuve et Eric Barbolosi � l'AFP. Le juge aurait aussi �voqu� les diff�rents t�moignages le mettant en cause.
Selon Fran�ois Nicola�, pr�sident du SCB depuis d�cembre 1993, Charles Pieri et son entourage avaient la mainmise sur le club. Par ailleurs, M. Nicola� avait indiqu� au juge que le parrainage du club bastiais par le voyagiste Nouvelles Fronti�res relevait bien d'un "racket", r�sultant d'un chantage aux attentats.
"Charles Pieri conteste pied � pied les mises en cause dont il a fait l'objet", a d�clar� Me Maisonneuve. "Chacun reste sur ses positions", a-t-il ajout�, avant de pr�ciser que les avocats et le juge Courroye �taient d'accord sur la n�cessit� d'organiser des confrontations.
Charles Pieri est poursuivi pour "abus de biens sociaux, recel et complicit� d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et extorsion de fonds".
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Affaire Pieri
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