Le pr�sident du Sporting Club de Bastia (SCB), poursuivi dans l'enqu�te sur un sponsoring forc� pr�sum� du club par Nouvelles Fronti�res, a d�clar� devant le juge que celui-ci relevait bien du "racket" en lien avec la mouvance nationaliste corse.
"J'ai compris que le contrat de sponsoring �tait en r�alit� du racket", a d�clar� Fran�ois Nicola�, mis en examen le 5 f�vrier pour "extorsion de fonds en relation avec une entreprise terroriste" par le juge Philippe Courroye du TGI de Paris.
Comme l'indique Le Parisien dat� de jeudi Fran�ois Nicola�, � la t�te du club depuis d�cembre 1993, a d�clar� que "Jacques Maillot (le pr�sident de Nouvelles Fronti�res, ndlr) n'a pas pay� de sa propre initiative". "Je ne conteste pas qu'il ait �t� rackett�", a-t-il encore ajout�.
Jacques Maillot, l'ancien pr�sident du voyagiste Nouvelles Fronti�res, avait affirm� devant le juge avoir �t� contraint de conclure en mai 1994 un accord de parrainage du club pour un montant de trois millions de francs par an (environ 457.000 euros) afin d'assurer la s�curit� de ses agences et de ses h�tels en Corse.
Cet accord intervenait apr�s une campagne d'attentats revendiqu�e par le FLNC-Canal Historique, qui avait vis� le voyagiste en 1993.
Le pr�sident du SC Bastia a aussi laiss� entendre au juge que le nationaliste Charles Pieri, de m�me que Jean-Martin Verdi (un cadre nationaliste devenu secr�taire g�n�ral du club), son fr�re Jean Nicola� (tr�sorier du club) et Jean-Fran�ois Filippi (ancien pr�sident du club qui avait d�missionn� apr�s la catastrophe de Furiani, abattu en d�cembre 1994) avaient d�cid� de "mettre la main sur le SCB" � partir de 1993.
Pour lui, les commanditaires du racket de Nouvelles Fronti�res �taient des "gens li�s � la mouvance nationaliste".
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