L�une des facettes du racket � la Corse expliqu�e par nos correspondants
Jacques Mosconi, le bras droit de Charles Pieri, aurait � achet� � pour pr�s de 30 000 euros de victuailles au G�ant Casino de Furiani, somme qu�il paierait, selon le dirigeant corse Charles Cappia, mille euros par mille euros. La m�thode est courante, nous raconte un correspondant bastiais. On voyait le � cr�ne d��uf � passer avec des caddies et s�en aller sans payer. Au d�but, toujours selon nos renseignements, ils ne se faisaient m�me pas enregistrer. Les marchandises devaient �tre pass�es aux profits et pertes. Puis elles ont �t� comptabilis�es. Que s�est-il donc pass� ? Simple, nous dit ce correspondant. Vous emmenez pour 200 000 francs de marchandises dans tel ou tel magasin situ� n�importe o�. Vous vous le faites enregistrez. Attention, pr�cise-t-il. Je n�accuse ni Mosconi ni Cappia d�avoir fait cela. J�explique un m�canisme. Vous ne payez pas. Mais le lendemain, vous ramenez les marchandises qui vous sont rembours�es. Vous avez gagn� 200 000 francs. Et s�il y a des probl�mes, il y a le premier ticket que vous rembourserez. Ce sont des m�thodes de gagne-petit mais qui peuvent rapporter gros. Parce que dans cette affaire, le patron du commerce est une victime qui subit les m�thodes de voyous. �
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