Le deuxi�me mouvement ind�pendantiste clandestin corse en importance, le FLNC dit "du 22 octobre", a revendiqu� mercredi sept attentats ayant vis� ces derniers mois des r�sidences secondaires en Corse, dans un communiqu� authentifi� parvenu � une radio insulaire.
D�non�ant ce qu'il consid�re comme "des comportements sp�culatifs inadmissibles" qui "privent de plus en plus de Corses de la possibilit� d'acc�der � la propri�t�", le groupe arm� revendique sept attentats contre des r�sidences secondaires ou des lotissements de villas depuis le 29 novembre, en Haute-Corse uniquement.
"L'engouement pour la beaut� d'un territoire ne doit pas �tre un danger pour l'existence d'un peuple, c'est pourtant ce qui est en train de se produire sur notre terre", poursuit le communiqu�. "La Corse compte environ 90.000 r�sidences dont plus de 40.000 sont des r�sidences secondaires", selon le mouvement clandestin, qui signe ses communiqu�s "FLNC".
Les sept r�sidences secondaires cibl�es appartiennent � des personnes r�sidant sur le continent, � des Allemands et un Belge.
Le 12 d�cembre, le FLNC "du 22 octobre", comme le qualifient enqu�teurs et journalistes en r�f�rence � la date de leur premier communiqu�, avait revendiqu� 36 attentats, m�lant r�sidences priv�es et b�timents publics. Il d�non�ait "les provocations r�pressives" de l'Etat et "la sp�culation immobili�re", notamment.
Le principal mouvement clandestin, le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC) a, lui, d�cr�t� une tr�ve de ses "actions militaires" le 14 novembre pour "accompagner" le processus d'union en cours des mouvements nationalistes publics en vue des �lections territoriales de mars prochain. Le nombre des attentats, qui avait connu une forte recrudescence � l'�t�, avait, depuis cette tr�ve, consid�rablement diminu�. Le FLNC du "22 octobre" avait manifest� sa m�fiance � l'�gard du processus d'union qu'il qualifiait de d�marche "�lectoraliste".
Les r�cents attentats contre des r�sidences, y compris certaines appartenant � des Corses, dans la r�gion du Nebbio (nord-ouest), n'ont en revanche pas �t� revendiqu�s par le FLNC du "22 octobre". Ces attentats, dont l'un avait vis� la maison du dessinateur de presse Sin�, ont provoqu� dimanche un "rassemblement contre la violence" qui a r�uni quelque 500 personnes dans le petit village de Pieve.
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