Corsica gardiennage services dans le collimateur judiciaire
Jan 26, 2004
L�enqu�te confirme les r�v�lations de � L�investigateur �.

L'enqu�te sur le mouvement clandestin Resistenza Corsa m�ne � la soci�t� Corsica gardiennage services (CGS), li�e au leader nationaliste Charles Pieri incarc�r� depuis le 17 d�cembre dernier dans le cadre d'une affaire financi�re instruite par le juge Philippe Courroye.

Deux employ�s de CGS, dont le responsable du personnel, ont �t� interpell�s cette semaine en Corse sur commission rogatoire du juge d'instruction Gilbert Thiel, qui enqu�te sur les attentats revendiqu�s par ce mouvement clandestin.

Ils sont soup�onn�s d'avoir particip�, � un degr� divers, � l'attentat contre une pizzeria de Bastia en juillet dernier. Deux employ�s de la CGS avaient reconnu en �tre les auteurs.

Apparu fin 2002, Resistenza Corsa serait � l'origine d'une trentaine d'attentats ou tentatives, dont certains � caract�re raciste. Le 13 ao�t dernier, ce mouvement a annonc� qu'il rejoignait la principale organisation arm�e, le FLNC-Union des combattants.

Le responsable de la CGS interpell� cette semaine aurait, pr�cise-t-on vendredi de source judiciaire, commandit� plusieurs attentats revendiqu�s par la suite par le FLNC-Union des combattants.

Ceux-ci auraient �t� ex�cut�s par des employ�s de la CGS qui, en �change de leurs bons et loyaux services, leur aurait vers� des primes, poursuit-on de m�me source.

La CGS est �galement au coeur des investigations financi�res li�es au terrorisme qui visent Charles Pieri et men�es par le juge d'instruction Philippe Courroye. Le magistrat instructeur a mis � jour de nombreuses malversations au sein de la CGS.

Andr� Negroni, son dirigeant, a �t� mis en examen le 19 d�cembre et incarc�r�. Il aurait �t�, indique-t-on de sources judiciaires, plac� � la t�te de l'entreprise par Charles Pieri alors que ce dernier �tait encore en prison o� il purgeait une peine pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Il en est sorti en mai 2002.

Mise en examen dans ce dossier pour s'�tre servi dans la caisse, Marina Paolini, ancienne secr�taire de la CGS, a expliqu� au juge Courroye avoir op�r� des d�tournements de fonds � la demande des dirigeants impos�s par le clan Pieri.

Pour l'instant, rien ne vient accr�diter la th�se selon laquelle ces fonds auraient servi � financer des actes terroristes ou un mouvement clandestin. Les d�veloppements de l'enqu�te sur Resistenza Corsa pourraient relier les malversations financi�res au sein de la CGS, instruites par le juge Courroye, � des faits de terrorisme

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