Les causes des deux pannes de gaz, survenues en moins d'un mois a Ajaccio r�sultent "de deux accidents techniques d'origines bien distinctes" et "l'hypoth�se d'un acte de malveillance est �cart�e", a indiqu� le directeur r�gional d'EDF-GDF Gilles Capy, cit� samedi dans "Corse matin".
La quasi-totalit� des 21.000 foyers d'Ajaccio avaient �t� priv�s de gaz le 19 janvier � la suite d'un "incident technique" � la station de production de gaz de Loretto qui alimente � elle seule toute la ville.
Le 24 d�cembre, une premi�re panne, dans la m�me centrale, avait d�j� affect� la quasi-totalit� des 21.000 abonn� ajacciens.
"La panne est d'origine �lectrique mais quant � sa cause, toutes les hypoth�ses sont ouvertes et on ne peut exclure la piste de la malveillance", avait d�clar�, apr�s la seconde panne, le cabinet du pr�fet de Corse, renvoyant l'�ventuelle saisine de la justice aux conclusions d'une enqu�te diligent�e par GDF.
Citant les premi�rs �l�ments de cette mission d'expertise, dont les conclusions seront rendues en f�vrier, le directeur r�gional d'EDF-GDF a formellement �cart� l'hypoth�se d'actes de malveillance.
"La panne du 24 d�cembre est d'ordre m�canique. Le dysfonctionnement d'une pompe � la suite de l'arr�t d'une chaudi�re a eu pour effet d'emp�cher le d�marrage de l'unit� de secours et par cons�quent de stopper la cha�ne de vaporisation du gaz", a expliqu� M. Capy rappelant que la production d'air butan� n�cessite "une vaporisation de butane liquide, une fabrication d'air comprim� ass�ch� et enfin un m�lange contr�l� de ces deux composants".
"La seconde panne est d'ordre �lectrique. Nous r�alisons depuis plus d'un an des travaux de remplacement des compresseurs d'air. Ces travaux qui visent � am�liorer la qualit� d'alimentation de la cit� imp�riale doivent s'effectuer sur une installation en fonctionnement. C'est au cours de cette phase de travaux que le d�clenchement intempestif d'un automate a conduit � l'arr�t des compresseurs d'air. La comp�tence des agents de la station de Lorreto n'est en aucun cas mise en cause", a-t-il conclu.
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