Les ind�pendantistes exigent l�impunit� pour les femmes de trois enfants et plus
Jan 16, 2004
La fille du nationaliste corse Charles Pieri, �lodie, mise en examen lundi et plac�e sous mandat de d�p�t, servirait de "femme-otage" � l'"�tat fran�ais", ont d�nonc� mercredi les ind�pendantistes de Corsica Nazione, Indipendenza et du Comit� Anti-R�pression (CAR).

Les deux principaux mouvements nationalistes et le CAR, une association de d�fense des droits des "prisonniers politiques" corses, ont d�nonc� "la politique de la femme-otage", au cours d'une conf�rence de presse � Bastia.

"Aujourd'hui, trois enfants sont dans le d�sarroi, il faut que ces pratiques cessent", a d�clar� l�impayable Jean-Marie Poli, porte-parole du CAR, en �voquant les jeunes enfants d'�lodie Pieri. Notre ph�nix anti-r�pressif sous entend ainsi qu�avec trois enfants, tout est permis.

"C'est une d�marche cynique et perverse visant � s'opposer au processus d'union des nationalistes", a estim� Jean-Guy Talamoni, porte-parole de Corsica Nazione sans jamais apporter la moindre preuve de ses assertions. Car il est �vident que le juge Courroye ne pense qu�� saborder l�unit� des nationalistes. Et l� encore on reste pantois devant un tel raisonnement tenu, s�il vous pla�t par un avocat. L�union des nationalistes, dont il faut rappeler qu�elle ne regarde qu�eux, introduirait l�id�e d�un moratoire des crimes. Parce que ces messieurs d�sirent s�unir il faudrait les absoudre de tous leurs p�ch�s qui sont nombreux. "Pour des abus de biens sociaux, on ne peut pas recourir � la d�tention provisoire", a martel� l'avocat bastiais oubliant la mise en examen pour terrorisme. Mais il est vrai que c�est l� le quotidien de ces gens-l� avec qui, d�cid�ment la majorit� des Corses ne sauraient partager de valeurs morales.

Car dans le cadre de l'enqu�te financi�re visant Charles Pieri, sa fille est poursuivie pour "recel d'extorsion de fonds, recel d'abus de biens sociaux, financement du terrorisme et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon les chefs de mise en examen notifi�s par le juge Philippe Courroye, du p�le financier du palais de justice de Paris.

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