L'indignation des fr�res ennemis
Jan 15, 2004
D�sormais le moindre attentat suscite des communiqu�s indign�s des deux d�put�s radicaux de gauche, adversaires aux territoriales, Paul Giacobbi et �mile Zuccarelli.

�mile Zuccarelli, d�put�-maire de Bastia: � Je condamne les attentats qui ont vis� les habitations � Centuri, d'une part dans la nuit de dimanche � lundi, et la semaine derni�re � Pieve, et qui h�las, continuent de miner le quotidien de l'�le.

Solidaire des victimes de ces attentats, je souhaite que la population et les �lus dans leur ensemble se mobilisent pour qu'enfin cesse cette logique de destructions intol�rable.

La Corse doit dire � nom � aux actes criminels qui entravent son d�veloppement �conomique, social et culturel. Je me r�jouis d'ailleurs des d�clarations du maire de Pieve, Jacques Linale, qui pr�pare avec ses coll�gues une telle mobilisation, � laquelle, bien s�r, je m'associerai s'ils le souhaitent.�

Paul Giacobbi, d�put� de la Haute-Corse: � Les r�cents attentats qui visent les entreprises ou les particuliers nous montrent que la b�te immonde de la violence n'est pas morte.

Cependant si le gouvernement et la justice ont la d�termination de poursuivre dans la voie qu'ils ont r�cemment trac�e, je suis certain que les progr�s d�cisifs seront accomplis rapidement pour assurer un retour durable � la normale.

S'agissant plus particuli�rement des entreprises du BTP r�cemment vis�es, je tiens � affirmer ma totale solidarit� avec ce secteur d'activit�, essentiel � la Corse, et que je connais bien pour y avoir travaill� pendant de longues ann�es.

Je lance un appel solennel aux pouvoirs publics pour qu'ils engagent une action de grande envergure destin�e � faire toute la lumi�re sur ces lamentables exactions et tout e syst�me d'intimidation qui les accompagne, et � prot�ger des outils de travail indispensables aux entreprises, � leurs salari�s et au d�veloppement de la Corse.�

Notre commentaire : de communiqu�s attendus en communiqu�s attendus les deux hommes se livrent en fait une guerre intestine afin de capter la col�re qui monte contre les plastiqueurs. Peut-�tre les deux hommes pourraient-ils condamner ceux de leurs alli�s qui ont tendu la main aux plastiqueurs pour ne pas se faire plastiquer ou, pire, pour obtenir les voix nationalistes.

TOUT LE DOSSIER CORSE

�2003 L'investigateur - tous droits r�serv�s