Nicolas Sarkozy a fait savoir mercredi qu'il y aurait d'autres arrestations en 2004 pour "mettre fin aux comportements mafieux en Corse". Cette action ne s'arr�tera pas en si bon chemin. La justice ira jusqu'au bout et la police et la gendarmerie �galement. Il y aura d'autres d�veloppements", a d�clar� le ministre de l'Int�rieur en faisant allusion � la r�cente arrestation du leader nationaliste Charles Pieri et de plusieurs de ses proches.
Lors d'une conf�rence de presse, M. Sarkozy a expliqu� qu'il ne "voulait pas renoncer" malgr� l'�chec du r�f�rendum du 6 juillet 2003. "La Corse fait partie de la France et les 250.000 Corses sont d'abord des victimes avant d'�tre des coupables", a-t-il observ� avec justesse et n�anmoins avec une certaine maladresse. On ne voit en effet pas pourquoi ils seraient des victimes avant d��tre des coupables. Ils sont tout simplement dans leur immense majorit� les victimes des comportements d�une infime minorit� de personnages qui se sont install�s dans un comportement d�lictueux.
Dans cet esprit, Nicolas Sarkozy a confirm� sa strat�gie "pour r�gler cette question ou tenter de la r�gler: mettre un terme aux comportements mafieux sur l'�le". "Je sais bien que la r�ponse � la question corse ne peut pas �tre simplement judiciaire ou polici�re, mais j'ai un travail que nous devons faire", a soulign� le ministre. "La question qui devrait �tre pos�e, c'est pourquoi ce travail n'a-t-il pas �t� engag� plus t�t?" N�est-ce pas ?
Selon nos informations, l�enqu�te va se poursuivre du c�t� du football mais va toucher le groupe G�ant-Casino qui va devoir r�pondre � quelques questions g�nantes. L�enqu�te ne devrait pas s�arr�ter aux portes de la Haute-Corse. Elle va bient�t rebondir en Corse du Sud. Peut-�tre faudrait-il aussi arr�ter les plastiqueurs fous du FLNC 3. Un grand m�nage s�impose pour qu�enfin la Corse ait une chance de prendre son envol. � ce titre les �lections vont exiger une lecture fine. En tout �tat de cause, le nationalisme perd chaque jour du terrain � cause de la violence et des r�v�lations de l�affaire Pieri.
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