Un Allemand accus� d'avoir tu� et d�vor� partiellement un homme avec son consentement en 2001, a indiqu� compter �crire ses m�moires en prison, dans un entretien au journal dominical allemand Welt am Sonntag.
Armin Meiwes,41 ans, a d�clar� : � J'ai pour objectif d'emp�cher des gens qui ont les m�mes intentions de faire ce que j'ai fait de passer aux actes. Ils doivent se faire soigner afin qu'il n'y ait pas une escalade comme dans mon cas �.
Il a ajout�: �Je reconnais �tre coupable et je regrette ce que j'ai fait �. Armin Meiwes avait coup� le p�nis d'un homme �g� de 42 ans, l'avait mang� avec lui, puis l'avait tu� devant une cam�ra � son domicile de Rotenbourg dans le centre du pays.
Il avait ensuite congel� la chair pour la manger petit � petit accompagn�e d'un vin rouge sud-africain.
Il a confi� : � J'ai un souvenir intense et positif de Bernd � sa victime. Et d'expliquer : � J'ai son visage constamment devant moi, c'est pour moi l'expression d'une relation de bons camarades �. Il voulait un � ami qui ne le quitterait plus jamais �.
Maintenant, Armin Meiwes se dit compl�tement rassasi� de chair humaine. � Je peux aujourd'hui apr�s pr�s de 30 ans parler ouvertement du sujet. Je n'ai plus besoin d'avoir quelqu'un en moi �.
En prison, il affirme s'�tre � li� d'amiti� avec beaucoup de gens �, en d�pit de son placement, pour sa propre s�curit�, dans une cellule isol�e. Il re�oit de la visite de �connaissances et d'amis �. Ses deux fr�res, dont l'un est pasteur � Berlin, ont rompu tout contact avec lui.
Son proc�s doit s'ouvrir le 3 d�cembre � Kassel dans le centre de l'Allemagne et le jugement est attendu pour fin janvier.
Armin et sa victime, qui avaient des penchants homosexuels, s'�taient rencontr�s sur l'internet. L'affaire avait �clat� en d�cembre dernier, la police �tant remont�e sur les traces de l�accus� qui continuait � passer des petites annonces � la recherche de victimes.
Notre commentaire : c�est une tradition am�ricaine pour les tueurs en s�rie que d��crire leur m�moire. Pour ce qui concerne la France seul le Japonais Issegawa qui d�vora une �tudiante hollandaise, a entam� la m�me d�marche au grand d�sespoir de la famille de la victime. On lira le r�cit de son triste exploit ci-dessous tel qu�il a �t� d�crit par Franceweb.
L�int�r�t des d�clarations de notre Teuton glouton est l�humour involontaire mais � combien germanique qui transpire de ces d�lectations gourmandes. Camaraderie� Amiti�s� Ach j�avais un kamaradddddddd !!!!! Nostalgie quand tu nous tiens� par le bout. Et tout �a avec un parfum d�suet de nouvelle cuisine� Nous vivons une �poque formidable.
Le cannibale japonais
Surnomm� "le cannibale japonais" par la presse internationale, Issei Sagawa (1m48, 45 kg), �tudiant de trente-deux ans qui fait ses �tudes de lettres � Paris, tue et mange le 11 juin 1981 une �tudiante hollandaise de vingt-cinq ans, Ren�e Hartevelt.
L'affaire proprement dite commence comme une banale histoire d'amour non-partag�e. Issei Sagawa est amoureux de Ren�e Hartevelt.
"Nous nous rencontrions souvent � la facult�, dira Issei Sagawa. Elle venait de temps en temps chez moi ou bien je lui rendais visite dans sa chambre, rue Bonaparte. J'�tais tr�s amoureux, mais elle �tait sage et ne voulait pas de relations sexuelles."La jeune Hollandaise, quant � elle, n'�prouve que de la sympathie pour ce jeune homme qu'elle trouve r�serv� et incapable d'avoir un geste d�plac�. Aussi, est-ce sans m�fiance qu'elle accepte cet apr�s-midi fatal d'aller prendre le th� dans son studio, 10, rue Erlanger, dans le 16e arrondissement . La malheureuse n'en ressortira jamais.
Les circonstances de son assassinat vont �tre relat�es sans r�ticence aucune par le meurtrier lui-m�me, imm�diatement apr�s son arrestation. A l'en croire, il se serait lanc� dans une vibrante d�claration d'amour qui a �t� repouss�e par des �clats de rire. Bless�, ulc�r�, il empoigne sa carabine charg�e et tue la jeune �tudiante d'une balle dans la,nuque. Elle s'effondre sur le canap� .Jusque-l�, il s'agit d'un banal crime passionnel.
Mais tout bascule quelques minutes plus tard lorsque l'amoureux �conduit s'empare d'un couteau �lectrique, proc�dant dans un premier temps � un d�bitage syst�matique du cadavre. Tel un boucher, il le d�membre, choisit les morceaux destin�s � sa consommation imm�diate et ceux destin�s � une pr�paration diff�r�e. Certains sont cuits et cuisin�s, d'autres ing�r�s crus en raison de la valeur symbolique qu'il leur porte. Une demi-heure seulement apr�s avoir abattu sa victime , il commence � d�vorer les chairs . Avant de s�parer la t�te du corps,"au moment, pr�cise-t-il, o� je commen�ais � s�parer la chair des os, j'ai mang� ses l�vres, sa langue et le bout de son nez". Entre chaque phase de son travail de d�pe�age, il pose son couteau pour saisir son appareil photo et prendre des clich�s.
Il s'agit maintenant pour Issei Sagawa de faire dispara�tre les reliefs de sa macabre cuisine. Notamment le tronc, amput� des seins.
Le lendemain, vendredi 12 juin au matin, il va acheter dans un supermarch� du quartier deux valises en carton bouilli et un petit chariot destin� � les tirer. Il attend la nuit pour appeler un taxi. Un de ses voisins, r�veill� par la voiture, le voit embarqu� avec l'aide du chauffeur ses encombrants bagages. il est surpris de le voir revenir une heure plus tard tra�nant son petit chariot . Le meurtrier, en fait, ne s'�tait pas d�cid� : o� donc jeter les ordures? Nouvelle tentative le lendemain matin, samedi 13 juin. Nouvel �chec. Le soir du m�me jour, c'est un nouveau d�part pour le bois de Boulogne avec pour objectif de jeter ses fun�bres colis dans le lac.
Mais cette journ�e de canicule a attir� une foule de promeneurs tardifs. Soudain, pris de peur, il abandonne ses valises sanglantes dans un taillis et s'engouffre dans un taxi. Le lundi 15 juin , les hommes du commissaire Foll arr�tent Issei Sagawa � son domicile. Ils y d�couvrent la carabine ainsi que des morceaux de chair humaine dans des assiettes, align�es dans le r�frig�rateur.
Transf�r� au quai des Orf�vres, il raconte avec force d�tails son meurtre, le d�pe�age et ses repas cannibales. "- J'�tais heureux. J'avais raison, c'�tait vraiment bon, mais il y avait trop � manger, beaucoup trop et j'ai ressenti une sorte d'�c�urement .
"Je ne pouvais pas tout manger le m�me jour"."- J'ai imagin� planter sur les diff�rents quartiers - cuisses, fesses, ventre, seins - de petits drapeaux comme ceux utilis�s dans les restaurants pour d�signer les diff�rents morceaux de viande, filet, faux-filet, rumsteak etc... " " - Depuis longtemps j'avais une envie �trange, l'envie de manger une jeune fille ."(...) "- Manger cette fille c'�tait une expression d'amour. Je voulais sentir en moi l'existence d'une personne que j'aime."
D�s la fin des premiers interrogatoires, les policiers sont persuad�s d'avoir affaire � un profond d�s�quilibr�. Ils soulignent toutefois la grande lucidit� des aveux. le juge d'instruction charg� de l'affaire d�signe des psychiatres. Issei Sagawa les re�oit r�guli�rement dans sa cellule et multiplie les confidences. Apr�s 15 mois d'examens psychiatriques, les experts d�sign�s par la justice se prononcent. Issei Sagawa est un malade mental.
Le 30 mars 1983, le meurtrier b�n�ficie d'un non-lieu en vertu de l'article 64 du code p�nal qui stipule qu'il n'y a ni crime ni d�lit lorsque l'accus� �tait en �tat de d�mence au moment des faits qui lui sont reproch�s. Le lendemain de ce verdict, Issei Sagawa est transf�r� � l'h�pital psychiatrique Henri-Collin � Villejuif, en attendant la cl�ture administrative de la proc�dure judiciaire. Celle-ci sera close le 13 mars 1984 par un arr�t de la Cour de Cassation qui confirme d�finitivement l'irresponsabilit� du jeune homme. Reconnu non-coupable aux yeux de la loi fran�aise, rien ne s'oppose � ce qu'il retourne au Japon. Ce qu'obtint facilement son influente famille.
Le 21 mars 1984, le "cannibale japonais" est de retour � Tokyo. Il est emmen� dans un h�pital psychiatrique pour examen. Les psychiatres nippons le d�clarent sain d'esprit et le lib�re!
Depuis il travaille dans les m�dias en donnant des conf�rences , en �crivant des sc�narii etc. Il para�t qu�il en vit tr�s bien et ne manquent pas de pr�tendantes.
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