1998 
   - 6 f�v: Claude Erignac, qui se rendait � un concert, est tu� � 21h05 de trois balles par un tueur "blond" agissant � visage d�couvert.
    - 9 f�v: l'assassinat est revendiqu� par un groupe anonyme, qui mentionne en guise d'authentification l'utilisation d'une arme vol�e le 6 septembre 1997 � la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud).
Durant des mois, la Division nationale antiterroriste (DNAT), privil�giant une "piste agricole", proc�de � des dizaines d'interpellations. Parall�lement, le nouveau pr�fet de Corse Bernard Bonnet conduit une
politique de r�tablissement de l'�tat de droit dans l'�le. Il est accus� de s'immiscer dans l'enqu�te Erignac.
  
  
   1999
    - 6 mai: le pr�fet Bonnet est mis en examen et �crou� dans l'affaire des paillotes incendi�es.
    - 19 mai: Mathieu Filidori, agriculteur et militant nationaliste, est mis en examen puis �crou� pour "complicit� d'assassinat". Soup�onn� d'avoir r�dig� la revendication des "anonymes", il clame son innocence. Il sera remis en libert� le 8 juin, apr�s l'arrestation du commando.
    - 21 mai: la DNAT interpelle plusieurs membres du commando accus� d'avoir pr�par� et organis� l'assassinat.
    - 22 mai: dans la soir�e, un des membres pr�sum�s du commando plac�s en garde � vue passe aux aveux
    - 23 mai: berger et fils d'un ex-d�put� socialiste, Yvan Colonna, mis en cause par Le Monde puis interview� le 22 mai au soir par TF1, a disparu quand la police vient l'interpeller � Cargese
    - 24 mai: Didier Maranelli, "guetteur" pr�sum� du commando, est mis en examen pour "assassinat" et �crou� par le juge Laurence Le Vert. Un mandat d'arr�t est d�livr� � l'encontre d'Yvan Colonna.
    - 25 mai: Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Marcel Istria, coordinateur et membres pr�sum�s du groupe, sont mis en examen pour "assassinat" ou complicit� et �crou�s par le juge antiterroriste Jean-Louis Brugui�re.
    - 27 mai: Martin Ottaviani, chauffeur pr�sum� du commando, est mis en examen pour "assassinat" et �crou�. Le nationaliste Joseph Versini, soup�onn� d'avoir particip� � des actes pr�paratoires, est mis en examen et �crou� pour "complicit� d'assassinat".
    - 30 mai: l'enseignant Vincent Andriuzzi, soup�onn� d'�tre membre de la cellule "intellectuelle" du commando, est mis en examen pour "complicit� d'assassinat" et �crou�. Il sera remis en libert� en janvier 2001, mais restera �crou� dans d'autres enqu�tes.
    - octobre: Bernard Bonnet affirme, dans son livre "Pr�fet en Corse", qu'un informateur lui a livr� les noms de Vincent Andriuzzi et Jean Castela, un autre enseignant, comme �tant deux "intellectuels" du commando, et Alain Ferrandi, le chef du commando. Il aurait transmis ces informations � la justice fin 1998.
    - 2 d�c: Jean Castela est mis en examen pour "complicit� d'assassinat". Il sera remis en libert� en d�cembre 2000, mais restera �crou� dans d'autres dossiers.
  
  
   2000
    - 26 octobre: Pierre Alessandri revient sur ses d�clarations initiales et affirme qu'Yvan Colonna n'�tait pas pr�sent sur les lieux du crime   
  - 19 d�c: une lettre manuscrite d'Yvan Colonna, qui se d�fend d'avoir assassin� le pr�fet Erignac, est post�e � Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) et sera ensuite publi�e dans la presse
  
  
   2001 
   - 2 ao�t: cl�ture de l'enqu�te. Le cas Colonna est disjoint.
    - 31 d�c: le parquet de Paris demande le renvoi devant les assises de huit nationalistes (Alain Ferrandi, Didier Maranelli, Pierre Alessandri, Marcel Istria, Martin Ottaviani, Joseph Versini, Vincent Andriuzzi et Jean Castela).
  
  
   2002
    - 7 mai: les huit accus�s sont renvoy�s par les juges d'instruction devant une cour d'assises sp�ciale
    - 6 sept: l'appel form� par quatre d'entre eux est rejet�, et leur renvoi devant les assises confirm�
    - 19 d�c: les pourvois en cassation form�s par deux des huit accus�s sont rejet�s. 
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