Le pr�sident du groupe nationaliste � l'assembl�e de Corse Paul Quastana a r�clam� vendredi � Marseille la lib�ration d'un ancien militant ind�pendantiste, Yves Loviconi, �crou� pour le meurtre en juin de sa compagne dont il a toujours dit qu'elle s'�tait suicid�e sous ses yeux (voir L'investigateur)
"Il faut qu'Yves soit lib�r�, nous nous portons garants qu'il ne se mettra pas en cavale", a d�clar� Paul Quastana, ajoutant : "C'est apparemment son pass� qu'on veut lui fait payer une seconde fois, alors qu'il a d�j� pass� treize ans en prison".
Yves Loviconi, avait �t� condamn� en 1972 pour complicit� d'assassinat, puis en 1984 pour une s�rie de braquages qu'il affirmait avoir commis pour alimenter les caisses du FLNC. Le 3 juin 2002, Yves Loviconi avait lui-m�me averti les pompiers et policiers que sa compagne venait de se tirer une balle dans la tempe. Elle d�c�dait le surlendemain. Lib�r� le 6 novembre, puis remis en prison le 19 d�cembre, Yves Loviconi a entam� le week-end dernier une gr�ve de la faim aux Baumettes, � Marseille.
�mile Mocchi condamn�
L'ancien maire RPR de Propriano, Emile Mocchi, a �t� condamn� vendredi 7 mars par le tribunal correctionnel de Bastia � 15 mois de prison avec sursis pour "favoritisme" et "prise ill�gale d'int�r�t" dans l'affaire de l'extension du port de sa commune touristique. L'ex-premier magistrat (de 1971 � 2001) a �galement �t� condamn� � 15.000 euros d'amende et deux ans de privation des droits civiques. Le procureur adjoint de la R�publique avait, lors de l'audience le 15 janvier dernier, requis une peine de 10 mois avec sursis. Eug�ne Galloni d'Istria, ancien ing�nieur de la Direction d�partementale de l'�quipement (DDE) jug� pour complicit�, a �cop� de dix mois avec sursis, 7.500 euros d'amende et deux ans de privation des droits civiques. Huit mois d'emprisonnement avec sursis avaient �t� requis. L'accusation avait soulign� lors du proc�s des irr�gularit�s dans le montage financier de l'extension, dont le co�t s'�tait r�v�l� sup�rieur � celui calcul� par les services de l'Etat. Les avocats des pr�venus avaient plaid� la relaxe. Bouygues Offshore, filiale du groupe Bouygues qui avait �t� charg�e de l'essentiel des travaux, a �t� condamn� � 100.000 euros d'amende, en tant que personne morale, pour "recel de favoritisme". L'affaire avait connu un certain retentissement en 1998. Elle avait �t� mise en exergue par le rapport de la commission d'enqu�te parlementaire pr�sid�e par Jean Glavany en 1998.
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