La MAFIA au BENELUX
OPERATION PANDA

Le rapport secret policier sur la mafia italienne en Belgique

EN EXCLUSIVITE, le rapport secret "PANDA", dans son int�gralit�, effectu� sur base de l'analyse criminelle et sur base des enqu�tes des forces de police belges d'Arlon, de Namur, de Schaerbeek, de Li�ge, de Bruxelles ainsi que des autorit�s polici�res italiennes, allemandes, luxembourgeoises et n�erlandaises.

Les rares fautes de frappe �ventuelles sont dues au scannage
RAPPORT D'ANALYSE TABLE DES MATIERES.

I. INTRODUCTION IV. V. VI. l� Remarques pr�liminaires 2� Service demandeur 3� Documents analys�s 4� Validit�

SYNTHESE DES EVENEMENTS

BUTS DE L'ANALYSE CRIMINELLE

TYPE D'ANALYSE

THESE GENERALE

HYPOTHESES Hypoth�se 1 Hypoth�se 2 Hypoth�se 3 Hypoth�se 4 Hypoth�se 5

THESE GENERALE

RECOMMANDATIONS

CONCLUSIONS

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE I

1. INTRODUCT10N. l') Remarques pr�liminaires. a) Orthographe - choix des termes : lors de la r�daction de rapports, proc�sverbaux, etc. dans le cadre d'une enqu�te, l'orthographe correcte des patronymes, pr�noms, adresses,... est d'une importance capitale, de m�me que la d�nomination exacte des soci�t�s et leur raison sociale. b) Sch�matisation: pour la pr�sentation des r�sultats d'une analyse criminelle, l'analyste fait usage de sch�mas, pour leur r�alisation il utilise une repr�sentation uniforme internationale (l'esp�ranto des analystes !) Entit� : pays, soci�t�,... 0 Personne Relation certaine -------- Relation suppos�e 2�) Cette analyse a �t� r�alis�e � la demande de la Police Judiciaire pr�s le Parquet � Bruxelles, BNB, le case Ofcer �tant Mr ELISE, Jean-Philippe, le coordinateur, Mr CLAVIE, Eric, avec les conseils �clair�s de Mr Jos ROSSEL responsable de l'analyse criminelle pour le P.J.P. 3�) Documents analys�s Pour r�aliser cette analyse j'ai eu � �tudier - des proc�s-verbaux: PJP BNB, Arlon, Namur, Police d'Ixelles, Police de Schaerbeek, BSR; - des rapports: PJP BNB, Li�ge, Arlon, Namur, PolSchaa, Po1X1; - des rapports de contacts info : PJP BNB, Namur, Po1Xl ; - des rapports �manant de services de police �trangers : Italie, Espagne, Allemagne, Grand Duch� de Luxembourg, Autriche, Pays-Bas. 1 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 2 4�) Validit� Cette analyse n'est bien �videmment valable qu'au stade actuel de l'enqu�te, elle est sujette � r�vision en fonction des �l�ments qui seront d�couverts au cours des nouvelles investigations auxquelles vous ne manquerez certainement pas de proc�der. __ _2 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 3 II. SYNTHESE DES EVENEMENTS. L'attention des enqu�teurs de la PJP de Namur a �t� attir�e par un nombre important de faillites de soci�t�s exploitant des restaurants italiens dans leur arrondissement, restaurants aussit�t repris par les m�mes soci�t�s ou par d'autres cr��es pour la cause. De surcro�t il a �t� constat� que bon nombre de ces soci�t�s se trouvent antre les mains de quelques personnes seulement. La PJP d'Arlon s'est ensuite int�ress�e � l'installation dans son arrondissement de ressortissants italiens provenant essentiellement de la r�gion de Namur, pour exploiter des pizzerias. Tr�s rapidement le ph�nom�ne observ� dans d'autres arrondissements s'est mis en place � Arlon, � savoir, les faillites rapides et r�p�t�es de ces commerces. G�n�ralement l'affaire fonctionne bien pendant un an ou deux puis, inexplicablement, tombe en faillite alors que le chiffre d'affaires des premiers mois est prometteur. L'enqu�te r�alis�e a mis en exergue plusieurs points communs - tr�s vite les fournisseurs ne sont plus pay�s malgr� le chiffre d'affaires confortable ; - le syst�me des traites est tr�s largement utilis� et de nombreux effets de commerce sont protest�s ; - le g�rant fait d�faut et est remplac� par un membre du personnel, - la comptabilit� dispara�t ainsi que l'actif; - le fonds de commerce est repris par un membre de la famille du premier g�rant, ou un membre du personnel, ou un ami, ou un " cousin ". II est �tonnant de constater que ledit fonds de commerce est syst�matiquement repris par un proche alors qu'en apparence, le commerce n'est pas viable. Malgr� ces nombreuses faillites, ce sont toujours les m�mes fournisseurs qui r�apparaissent, qui continuent � achalander les m�mes personnes. Visiblement les relations commerciales d�sastreuses ne ternissent nullement les relations entre ces clients et ces fournisseurs Le march� de la fourniture des restaurants et ...en produits alimentaires, vins, alcools, mat�riels, etc., se trouve entre les mains de rares fournisseurs qui ont le monopole du march� de l'Horeca, les autres commer�ants italiens ayant d� r�duire leurs activit�s � des magasins de vente au d�tail, les restaurants, etc. ne pouvant sous peine de repr�sailles, faire appel � eux qu'en cas d'absolue n�cessit�, d'urgence. Les deux personnages cl� de ce dossier, FERRARI, Sergio et FELICETTI, Oswaldo poss�dent tous deux une flottille de camions T.I.R. (FELICETTI un certain nombre, FERRARI 19), ils entretiennent des relations " commerciales " avec moult soci�t�s, ils apparaissent directement ou indirectement dans de nombreuses autres soci�t�s. _3_ L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon Humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE Au sein de ces m�mes groupes, force a �t� de constater de tr�s nombreux et fr�quents changements : de si�ge social, d'administrateurs, de g�rants, d'activit�s (par exemple de la restauration vers les affaires immobili�res, le conseil en organisation, l'�tude de march�s essentiellement. De nombreux protagonistes de ce dossier ont un pass� judiciaire ou sont fortement soup�onn�s dans diff�rents pays d'appartenance � la mafia italienne, de trafic de stup�fiants, de blanchiment d'argent, de banqueroutes frauduleuses,... FERRARI, Sergio quant � lui, il b�n�ficie de < protections ", il entretient de tr�s bonnes relations avec des fonctionnaires appartenant � des services minist�riels, avec des politiciens haut plac�s (niveau minist�riel) et avec certains policiers et gendarmes (un certain JEAN-PIERRE de la PJP vend des machines � caf� pour sa soci�t� A.B.M., il a r�ussi � convaincre certains policiers de devenir des informateurs au service du milieu italien de Bruxelles, il est notamment tenu au courant de tout ce qui se dit ou se fait � son sujet au sein de la PJP m�me lorsque les discussions ont lieu en cercle restreint, il conna�t tr�s bien BAUDOURT de la BOB Bruxelles, il a de tr�s bons contacts avec MIGNON, Marc secr�taire d'un Ministre. Il entretient des relations avec l'avocat DUMONT, Jean-Paul, avec l'avocat REZETTE, Alain de Virton, l'avocat CLERENS, Albert-Louis et l'avocat DE ROUCK, Roger, qui est Juge de paix rempla�ant et qui a �t� B�tonnier de l'Ordre, le comptable MARNETTE). Curieusement une dette de 10.000.000 FB envers l'administration des contributions a �t� effac�e, de m�me des interventions du service des Douanes et Accises sont rest�es lettre morte. Les polices communales d'Ixelles et de Schaerbeek ont eu l'attention attir�e dans un premier temps par des entreprises gravitant dans le domaine du b�timent et de l'alimentation et des relations �quivoques existant entre elles. La BNB de la PJP s'est quant � elle tout d'abord int�ress�e � des attentats � la grenade commis sur ou par des personnages cit�s par les autres services dans le cadre de leurs investigations. Enfin, la BSR a d�mantel� partiellement un r�seau de trafic de voitures vol�es entre la Belgique et l'Italie , r�seau dans lequel apparaissent �galement certains personnages connus de la BNB et des autres services. __ _ __ __4 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 5 III. BUTS DE L'ANALYSE CRIMINELLE. Cette analyse a pour buts de mettre en �vidence le r�le, les activit�s illicites des principaux intervenants de ce dossier et le relations qui existent entre eux. IV. TYPE D'ANALYSE. Pour r�aliser ce travail j'ai eu recours � une analyse de groupe d'auteurs. V. THESE GENERALE FERRARI Sergio et FELLICETTI Oswaldo DIRIGENT CHACUN UNE ORGANISATION DE TYPE CRIMINALITE ORGANISEE EN BELGIQUE. FERRARI, Sergio et FELICETTI, Oswaldo dirigent chacun une branche d'une organisation mafieuse qui s'occupe de trafic de stup�fiants, de blanchiment d'argent, d'importations et exportations frauduleuses, de vols, recels et racket. Examinons les " tissus de relations " qu'ont tiss� autour d'eux les principaux personnages de ce dossier. 1�- FERRARI, Serfo. II est n� � Bore, Italie, le 06.01.1943, de nationalit� italienne, mari� avec FERRARESI, Rossella il a longtemps �t� inscrit � Bruxelles, rue du Dobbelenberg 115 tout en r�sidant depuis pas mal de temps � 1080 Ganshoren avenue Jacques Sermon 25 o� il est inscrit depuis 1996. A BORE, Italie il �tait commer�ant en gros en produits alimentaires avec les pays �trangers. Le 23.12.1965 FERRARESI, Pierpaolo (n� � Ferrara, Italie, le 23.12.1947, inscrit � Keerbergen, Grotstraat 13), �migre vers la Belgique avec son p�re FERRARESI, Giorgio, ils s'installent tous deux � Schaerbeek, rue de Brabant, num�ro ignor�, et travaillent dans l'�tablissement VOX METRO, rue de la Rivi�re 36 exploit� par GIANNINI, Umberto, l'immeuble �tant la propri�t� de TORRINI, Antonio. Ils y travaillent avec FERRARI, Sergio qui y est technicien et MENEGALI, Mario, ouvrier. _5 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 6 Le 12.11.1968 FERRARESI, Giorgio. FERRARESI, Pierpaolo et FERRARI, Sergio cr�ent LA FERRARESI et Cie - S.P.R.L. Le 30.03.1970, FERRARI �pouse FERRARESI, Rossella, de cette union naissent deux enfants : FERRARI, Sandra (+- 26 ans) et David(e) (+- 23 ans). En 1982 suite � une dispute FERRARESI, Giorgio donne ses parts � FERRARI, Sergio et retourne en Italie, son �pouse SUCCI. Esther ayant une mauvaise sant� (elle est maintenant d�c�d�e). FERRARI, Sergio est devenu le patron de l'affaire. FERRARESI, Pierpaolo cr�e alors L'ESTENSE sise rue Rogier 237, il est devenu propri�taire de l'immeuble qui abrite sa soci�t�, et L'ETRUSCA rue Rogier, 247 o� il loue le rez-de-chauss�e. FERRARESI, Pierpalo a des dettes envers FERRARI, Sergio. VOX METRO a �t� vendu � BORZI, Nuncio. FERRARESI, Pierpaolo �tait client de VITO TRICOLI, chauss�e de Vilvorde � Bruxelles. Apr�s le d�part de VITO, FERRARESI est rest� client de BARCELLA qui a repris l'affaire. L'argent �tait remis � VITALE et / ou BARBARINO qui le remettaient � BARCELLA. Ce dernier a ensuite cr�� LA BERGOLD et LA LOMBARDINI toutes deux sont en faillite, VITO TRICOLI a br�l�. D'apr�s D'AGRISTINA, cet incendie est un coup mont� par les gens de Bruxelles. FERRARI, Sergio conna�t TORRINI, Antonio n� � Porto Venere le 29.01.1931, r�sidant � Bruxelles, avenue de Burgrane 80, et GAGLIO, Antonio dit NINO ; il a gr�ce � eux tiss� autour de lui une gigantesque toile de relations et de liaisons. Un dessin valant mieux qu'un long discours, je vous renvoie aux sch�mas ci-apr�s 1- Relations de FERRARI, 2- N� de t�l�phone et de compte en banque connus dont il dispose, 3- Soci�t�s dans lesquelles FERRARI appara�t personnellement ou via son �pouse soit via ses enfants, soit par le biais de ses relations, 4- Relations de TORRINI, Antonio et GAGLIO, Antonio. FERRARI, Sergio, appara�t directement dans bon nombre de soci�t�s, et a des relations avec moult autres via ses connaissances et relations ( il est repr�sent� dans de nombreuses d'entre elles par son �pouse FERRARESI, Rossella, par IANETTA, Katia, sa secr�taire et ma�tresse ou par ses enfants {OLICAF}. _ 6 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 7 * LA FERRARESE s.a. Nous y trouvons b FERRARI. Sergio lui-m�me b FERRARESI, Rossella. son �pouse c* VOSSEN. Jean-Louis b L'ASSOCIATION DES EXPORTATEURS ETRANGERS b DELVAUX FRONVILLE ET HOSTE - r�viseurs d'entreprise b SENREL s.a. SENREL est actionnaire de LA FERRARESE s.a. pour environ 5.000.000 FB en actions. Elle est repr�sent�e par un actionnaire unique, CHAVAILLAZ, Christian, � Fribourg, Suisse, son adresse, route de Beaumont 4, est aussi le si�ge de la soci�t�. CHAVAILLAZ est repr�sent� par FERRARESI, Rossella. Cette adresse ne serait qu'une bo�te aux lettres, jusqu'en 1978 elle a �t� celle de la ROLAR IMMO s.a. fond�e par DE ROUCK, Roger (n� le 05.07.1926) et son �pouse, qui est avocat, Juge de Paix rempla�ant et qui a �t� B�tonnier de l'Ordre. On y trouve BLASER, Andr�a, dite DEA (n�e le 28.05.1953, demeurant � Crans), qui fait l'objet d'une enqu�te dans le cadre d'une instruction p�nale du Juge d'Instruction de SION, VALAIS, SUISSE, pour banqueroute frauduleuse, escroqueries aux investissements, etc. Dans le cadre de cette instruction il est apparu qu'elle entretenait des relations avec CLERENS, Albert-Louis, avocat, (n� le 28.07.1942, inscrit � 1180 Bruxelles, Uccle) qui lui a notamment confi� l'administration des soci�t�s DAVIMPEX PLASTIQUE s.a. si�ge social � MONTANA, Suisse, qui n'a jamais eu d'activit�s en Suisse, mais qui poss�de des parts dans LA MALICO s.a. � Bruxelles. SENREL s.a. a maintenant son si�ge � MONTANA, Suisse, et d�tient des actions de LA FERRARESE s.a.. SENREL et LA FERRARESE sont en relation avec la s.a.r.l. SAVIBEL au Luxembourg. CLERENS est �galement en relation avec EWERT, Charles, au Luxembourg, qui �tait administrateur de LA MALICO, via la s.a. FUNDAMENTUM au Luxembourg. CLERENS et EWERT ont acquis des actions de la s.a. DOTZLER � Cannes, laquelle est propri�taire de la s.a.r.l. ANDRAU IMMOBILIER � cannes dont BLASER est administrateur de fait. EWERT a confi� � BLASER la cr�ation de la S.A. MEGAPRO, si�ge social � Montana, Suisse, dont un actionnaire est MEGATREND INTERNATIONAL s.a. si�ge social � Luxembourg. __ 7 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. '\1011 orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE FERRARI est �galement en relation avec la firme BOTARDO qui s'occupe de d�m�nagements et dont le si�ge est sis � MILAN. Italie. I1 ne voulait pas entendre parler de siciliens et il a �t� contraint d'en engager 4 ou 5 comme chauffeurs. Ces chauffeurs font des livraisons � Bruxelles dans les restaurants avec des camions immatricul�s dans la r�gion de CALTANISETTA, Italie, portant le logo LA FERRARESE sur leurs v�tements de travail. Ces camions appartiennent � la soci�t� GOLA. Le groupe GOLA surveillerait ainsi le " commerce " de FERRARI. Il a des contacts en Italie avec FERDENZI, Ivio, �poux de PERDONI, Mireila, � Lugagnano Val d'Arda, m�canicien, propri�taire de la carrosserie AUTOCAR s.n.c. dans le m�me village, il est �galement en relation avec une soci�t� de location de voitures et de v�hicules utilitaires par le biais de GAGLIO, Antonio, et sa soci�t� MAIGA. FERRARI aime les belles voitures et particuli�rement les FERRARI. De surcro�t, LA FERRARESE a modifi� ses statuts pour y ajouter dans la rubrique activit�s: vente, achat, import, export de v�hicules � moteur quelle que soit leur origine. Via ITAL GAUME, FERRARI est en relation avec PALERMO, Placido bien connu de FELICETTI et DUC, SANTORO, Alt�o, via GAGLIO, Antonio (St� IMPAL s.a.). Son bras droit est COLUCCI, Armando, ex concurrent qui travaille maintenant pour lui, son �pouse exploite un caf� chauss�e de Waterloo � Bruxelles quant � lui il poss�de la s.p.r.l. VENECIA. II a � son service Fernand MEUNIER, ex instructeur de la Police de Bruxelles (qui a rendu visite � GIOVANNI, Angelo, chauss�e de Louvain, qui en sait beaucoup sur FERRARI - MEUNIER r�cup�re les cr�ances chez les " clients " r�calcitrants. MEUNIER, ANDREINI, Lucio et ANNUNZIATA, Pasquale ont s�journ� dans un h�tel en Irlande, � Antrim, la presse leur attribue un attentat � la grenade. ANNUNZIATA parle de SCOPETANI, Guido qui poss�de la soci�t� VISCO � Firenze comme d'un ami. ANNUNZIATA a �t� emprisonn� en Allemagne pour un attentat � la grenade � Hamburg, avec comme cible la firme K. W. S. -g�rants : BROSZEIT, Hans et VANEK, Reinhard, le motif de cet attentat serait des menaces au sujet d'une dette de 25.0()0 DM � la firme VISCO. D�but 1987 l'�pouse de VANEK avait d�j� eu des probl�mes avec SCOPETANI elle �tait copropri�taire de la soci�t� ESTERA FOOD � Hambourg et cette firme devait 100.00 DM � VISCO. FERRARI a aid� financi�rement D'AGRISTINA, Armando lorsqu'il a ouvert le restaurant La VILLA D'ESTE. D'AGRISTINA est d�crit comme �tant le " patron du coin ", il poss�de en Italie une villa type "DALLAS ", il est aid� par BARBARINO, Vitale et CASSALES, Angelo, ce dernier est subitement retourn� en Italie apr�s la mort d'un belge. II emploie comme chauffeur BOSSELAERS, Albert qui a fait 5 ann�es de prison � Namur. _ _s L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir Mon orgueil c'est mon humilit�

OP�RATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE BRUNO, Giovanni a �t� son chauffeur, impliqu� dans le dossier BRACCIO de la BNB - ce dernier a �t� mari� avec ANZALONE, Grazia n�e � Caltanisetta (09.07.1939) inscrite � 1030 Schaerbeek, avenue Louis Bertrand 59, dont il est divorc� et qui est remari�e avec LORIA, Ugo, ing�nieur, demeurant � CALTANISETTA. BRUNO, Michele, n� le 17.03.1955 � Caltanisetta, est mari� avec COCI-BtANE, Jacqueline, a des ant�c�dents criminels et est connu pour trafic de stup�fiants. La famille BRUNO exploite le caf� SENSA NOME. �MILE a �t� son chauffeur il l'a aid� � cr�er une entreprise au Luxembourg. Il pourrait �ventuellement s'agir de UEBERECKEN , �mile (� v�rifier). II conna�t personnellement VELLA, Jean-Louis, dont la soci�t� a officiellement �chapp� au contr�le du triumvirat FERRARI -TORRINI-GAGLIO il s'agit de la jp.r.l. MULTI SERVICES qui se compose de quatre d�partements: construction, r�novation, r�parations contactable 24 h sur 24, nettoyage. Cette soci�t� occupe 62 personnes mais ne dispose curieusement que de deux v�hicules, une camionnette et une voiture MERCEDES dont VELLA fait usage. VELLA conna�t �galement GAGLIO et par l� m�me, TORRINI. D'apr�s VELLA ce sont FERRARI, Sergio et BONGIORNO, Fradello les v�ritables patrons de la soci�t�. FERRARI contr�lerait enti�rement la soci�t� (b�timent) d'un certain PIETTE ainsi que les Ets. BOGAERT dont il poss�derait un pourcentage. FABRIPLAST a travaill� en sous-traitance pour le foyer ixellois, les factures portaient l'ent�te des Ets BOGAERT qui poss�de un num�ro d'enregistrement comme entrepreneur. MANISCALCHI est mari� avec BOGAERT, Sonia il demeure � 1730 Asse-Zellik, Romeinsebaan 32, il est chauffagiste. C'est BONGIORNO, Fradello qui appara�t dans la soci�t� A.V.S. avec BONGIORNO, Mattia et MANISCALCHI, Fortunato, qui signe les lettres de FABRIPLAST et de BOGAERT. FERARI, Yvan qui a fait l'objet de condamnations pour escroqueries, faux et usage de faux, trafic de documents, recel, recel de malfaiteurs (son nom est directement li� � une des �vasions de Robert VAN OIRBEEK et TURATO, Maurizio) " g�re " des soci�t�s du type entreprise g�n�rale du b�timent et de g�nie civil: IMMO WORKS s.c., ALL D�COR s.c., ALL SERVICES s.c.. ATRESS s.c. �tant donn� ses condamnations et ses faillites il tombe sous le coup de l'arr�t� n� 22 et a donc mis des g�rants de paille en place dans chacune de ses soci�t�s dont MANISCALCHI, Fortunato en ce qui concerne ATRESS. FERRARI, Sergio a comme bras droit COLUSSI, Armando, un ancien concurrent et il dispose d'une �quipe de " gros bras " compos�e de ANNUNUZIATA, Pasquale, ANDREINI, Lucio et MEUNIER, Fernand ex instructeur de la Police de Bruxelles (tous trois se sont rendus en Irlande, � Antrim dans un h�tel, la presse leur attribue un attentat � la grande - MEUNIER a rendu " visite " � GIOVANNI Angelo qui en sait long sur FERRARI, il y a �galement une affaire de coups de feu dans une vitrine {affaire BARBIEUX - SQUARE INN ?}, ANNUNZIATA a �t� emprisonn� en Allemagne pour l'attentat � la grenade � Hamburg, Allemagne sur le magasin de la soci�t� KWS, client de SCOPETANI qu'ANNUNZIATA d�crit comme �tant un ami et qui a une soci�t� VISCO � Firenze, Italie qui avait des " dettes " envers sa soci�t�. _ _ _ __ _9 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OP�RATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 10 La s.c. LE CYGNE, sise � Mons, rue d'Havr� 69 a pris en charge les dettes de la s.p.r.l. LE SACRE, rue Gr�try � Bruxelles. ceci avec la b�n�diction de LA FERRARESE envers laquelle LE SACRE avait des dettes. LE CYGNE avait comme cr�anciers: GCI, LE SACRE, CEDREC s.a., l'O.N.S.S. et la R.T.T. DEVILLERS, Nicole qui g�rait la soci�t� a emprunt� aupr�s de quatre organismes financiers (CR�DIT COMMUNAL DE MONS, ALCREDIMA, AN HYP et AUXIFINA pour un total de 1.103.000 FB) pour soi-disant maintenir le fonds de commerce et payer le personnel. Elle a malgr� tout vendu la fonds de commerce. Cette soci�t� a cr�� son insolvabilit�. Elle est maintenant g�r�e par BOSCO, Joseph. 2�- FELICETTI, Oswaldo. N� le 08.07.1929 � Roccafluvione, Italie, de nationalit� italienne, inscrit en Belgique, � Maasmechelen, Rijksweg 581. Il est le fournisseur exclusif en nom propre ou via sa soci�t� FELI DISTRIBUTION S.A. � l'adresse, des restaurants italiens de Namur et sa r�gion �galement via DUC, Guy. I1 est connu pour �tre un membre influent de la mafia italienne en Belgique et � l'�tranger, et responsable d'un trafic international de stup�fiants et de blanchiment d'argent. FELICETTI ne s'implique pas lui-m�me dans de nombreuses soci�t�s comme FERRARI, il utilise pour ce faire son lieutenant, DUC, Guy. FELICETTI a tout comme FERRARI de nombreux contacts, mais le patchwork est diff�rent. Annexes : 1- Sch�ma des relations de FELICETTI, Oswaldo 2- Situation g�ographique de Houten, Pays-Bas 3- Appels t�l�phoniques 4- Liste des personnes et soci�t�s contact�es t�l�phoniquement 5- Sch�ma des relations de DUC, Guy. b en Espagne avec COMPAGNONE, Angela, n�e le 02.06.1930 � Ceccano, Italie, demeurant � Torremolinos, Malaga, o� elle poss�de un restaurant le Mamma Lina 2 et un magasin divis� en trois. Elle est l'�pouse de D'AMOGO, Tommasso Ugo dit AMICAAL, Tomas copropri�taire des commerces. Elle poss�de en fait une cha�ne de pizzerias sous le nom de MA_M~MA LINA, tant en Espagne qu'aux Pays-Bas. Elle encaisse des ch�ques �mis par FELICETTI. lo L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir, Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE I l aux PAYS-BAS Avec D'AMOGO, Tommasso Ugo, �poux de COMPAGNONE, Angela, � UTRECHT. Dans cette m�me ville elle poss�de le restaurant - pizzeria MAMMA LIMA 1 exploit� par BASTIANELLI. Avec D'AMICO, Angelo, plusieurs personnes r�pondent � ce nom dont une n�e le 07.07.1947 est bien connue pour �tre impliqu�e dans un trafic de stup�fiants, � qui il remet des ch�ques. Avec MARTINEZ SANTIAGO, Pedro Joaquin, n� le 07.06.1950, qui est son contact aux Pays-Bas, � Amsterdam au num�ro de t�l�phone 020-6995540. MARTINEZ SANTIAGO a �t� le propri�taire du bar PATIO EL ANDALUZ � Amsterdam, t�l�phone 020-6155599 qui est repris depuis 1993 par ES SCHIAR, B (n� en 1962 au Maroc) avec comme chef d'entreprise: Mme VELTMAN. Le 06.07.1993 un certain ARALUCE, n� � Bilbao, le 05.05.1945, inscrit � Amsterdam, a �t� arr�t� � l'a�roport de Sao Paulo, Br�sil, alors qu'il transportait 5 kilogrammes de coca�ne il a demand� apr�s son arrestation que LUIS soit pr�venu au n� du bar. Au Br�sil, un certain " CARLOS " {identifi� comme �tant DIAZ JIMENEZ, Nicolaas inscrit � Amsterdam et d�tenteur d'un passeport espagnol} s'est pr�sent� au Consulat des Pays-Bas demandant � pouvoir rendre visite � ARALUCE en prison. Avec COSTANZA, Anna-Maria � qui il remet des ch�ques. I1 poss�de un cabanon � HOUTEN. Un TURC impliqu� dans le trafic de stup�fiants poss�de un restaurant � AMSTERDAM. A BREDA, son nom est cit� dans le dossier de la faillite de la CHANDA OIL b.v.b.a. Dossier du chef de banqueroute frauduleuse et soup�on de blanchiment d'argent. Les actionnaires de cette soci�t� sont DOUHO, Hassan, demeurant � Uldenhout, NL DOUHO, Said, demeurant � la m�me adresse et p�re du premier, il a d�pos� des sommes en liquide sur son compte � la RABOBANK, Antwerpen, sommes qui ont ensuite �t� transf�r�es � la RABOBANK, aux Pays-Bas. Son �pouse, VAN KUIJK et son fils Said sont soup�onn�s de banqueroute frauduleuse � Malines dans le cadre de la faillite de la INTERNATIONAL FOOD BENELUX. Dans le dossier CHAN-DA OIL sont �galement cit�s DEEN, Hendrika et son �poux ZWAAF, Israel. II est question de DEEN dans un dossier stup�fiants � charge de AMZUR, AI, � Bruxelles. b en TURQUIE Nous ne poss�dons aucun renseignement, seulement qu'un TURC � AMSTERDAM qui exploite un restaurant est impliqu� dans l'organisation. _ ll L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 12 b plusieurs noms sont cit�s lorsqu'il est question de FELICETTI O BASTIANELLI - Pays-Bas, UTRECHT O MULTARI, Rocco OO HATCHELL ASABAJ, Alfredo � SHARIF NAJAB, Nader - sujet iranien e BUSTO, Orlando � COMPAGNONE, Angela et D'AMOGO, Tommasso Ugo O TIZZANI, V icenzo � VOLPE, Alberto GO MARTINEZ SANTIAGO, Pedro Joaquin. b en Allemagne A Neuss, ses contacts sont TIZZANI, Giuseppe et son fils TIZZANI, Vicenzo. II est �galement en relation avec MARRO, Michele, n� � Cervinara, le 17.11.1959, domicili� � Haan, Rh�nanie, o� il exploite � son adresse un commerce en gros de produits alimentaires. Il est tir� par FELICETTI (entre le 01.01.1993 et le 15.09.1995 : 17.769.589 FB). MARRO a �t� appr�hend� le 08.07.1994 � Gen�ve, Suisse, en compagnie de sujets allemands, alors qu'il tentait de traiter avec un g�rant de fortune genevois qui a fait appel � la police cantonale, le change d'une somme �quivalent � 20.000.000 $US en lires pour obtenir des DM. (il agissait accompagn� de: CASEL n�e OSTERLAND, Margot {m�nag�re demeurant � Ratingen}, LOESER, Heinz {ing�nieur demeurant � Dienslaken}, ROSENBERGER, Rolf {vendeur demeurant � Winnender Baach} et HOFFMANN, Klaus-Dieter {manoeuvre demeurant � Oberhausen). b en Italie II se rend en Italie notamment avec DELVENNE (qui a �t� appr�hend� pour consommation de coca�ne). DELVENNE quoique r�sidant � l'adresse de sa concubine, OLIVIER, Fabienne, est domicili� � TAVULLIA, Italie. CARULLI, neveu de FELICETTI est le caissier de l'organisation et dispose du compte n� 1731 � la Banco Populare di Langiano � Chieti. b en Belgique Avec DUC, Guy et DELVENNE, Thierry. Avec FERRARI, Sergio, quoique se faisant officiellement la guerre ils se facturent mutuellement des marchandises. Il fait �galement des ch�ques � DINI, Dino, commer�ant ambulant qui semble avoir d� accepter les traites propos�es par FELICETTI, � MAVIGLIA, Inaco (ou MAVAGLIA ?), b.v.b.a. SIPPA � Antwerpen, qui est lui-m�me en relation avec la famille OGUZ de Jambes, IMORECA en faillite et qui conna�t DE VITIS, qui a fait appel � lui pour le conseiller quant � l'am�nagement de la maison de repos qu'il a construit en Italie. 12 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 13 Avec DE PASQUALE, INTERGROS � Luxembourg, qui aurait pu vendre � DUC et FELICETTI les produits qu'ils se vendent mutuellement, moins cher, et qui a subitement disparu. Avec les restaurants italiens de Namur, Li�ge, etc. Avec BYZEWSKI, Jan qui est lui-m�me en contact avec la Mafia Italienne (ce dernier a �t� condamn� pour recel en Belgique, il a �galement tent� de vendre avec MEUS, Mario un tableau vole en Su�de � Bruxelles, il se livre avec MELIS au commerce de v�tements vol�s et de faux titres hypoth�caires. MELIS, Mario quant � lui a de la famille et des connaissances en Sicile, il s'y est rendu avec BYZEWSKI et des italiens de Belgique pour traiter le transport d'une tr�s grosse somme, ils ont auparavant pris contact avec VAN DIJK, Petrus qui a d�j� trait� plusieurs affaires de blanchiment avec les �poux JANSSEN-KLIJNEN qui exploitent le caf�-bureau de change � KERKRADE, " AAN DE LOCHT ". En fait il semblerait que FELICETTI soit devenu trop gourmand et demanderait 60 % de commission pour le blanchiment, BYZEWSKI et MELIS ne demanderaient que 40 � SO %, la bande italienne contact�e se livre �galement � des enl�vements contre ran�on. De nombreux renseignements existent concernant les activit�s de FELICETTI-BYZEWSKI-MELIS, notamment le transport de drogue, d'XTC et de blanchiment d'argent. Avec FRINO, Michele, qui est le tir� privil�gi� de FAVERO, Ivo qui est connu du Parquet de Namur pour des dossiers de banqueroutes frauduleuses et d'incendies criminels Il a �t� coadministrateur avec SANTORO, Alfio et INGRASSIA, Giuseppe de deux restaurants, il est connu du Parquet de Nivelles dans le cadre de la faillite de la s.c. F.I.S. il est �galement en relation avec la famille OGUZ de Jambes (faillite IMORECA). b il t�l�phone � l'�tranger cfr. annexe. 3�- DUC, Guy Il vit en concubinage avec FERRARI, Ezilde. ! ! I1 a des contacts avec THIRY, Emile, son cousin avec lequel il exploite LES TERROIRS s.a. DELVENNE, Thierry avec lequel il exploite ALVINOS DISTRIBUTION s.a. DELVENNE poss�dait la soci�t� M.G.M. (Magasins g�n�raux Manutention) qu'il a revendue � WINTERS, mais il a conserv� un camion et ALVINOS DISTRIBUTION s.a. loue 1.000 mz d'entrep�ts � cette soci�t�. Il circule au volant d'une Mercedes immatricul�e au Luxembourg, U 913, marque d'immatriculation attribu�e � WINLUX, soci�t� de droit luxembourgeois. --_ _t _3 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir Mon orgueil c'est mon humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 14 Il conna�t �galement DE PASQUALE au Luxembourg, ainsi que ERAMO, Luciano � qui il fait des livraisons fictives de vins et d'alcools (cette personne n'a pu �tre trouv�e � l'adresse mentionn�e). Avec MENTEN, Antoon, qui curieusement s'est int�ress� � la restauration et � l'immobilier apr�s 60 ans. Il est tir� par FERRARI, Sergio et LES PRODUITS GALBANI. I1 a �t� en contact avec HENNICO et WILLEMS g�rants d'agences �GFl~ (cfr plus loin). HENNICO poss�dait par le biais de son �pouse le restaurant " PARADIS SAINT JEAN " maintenant propri�t� de DUC. II est en contact avec l'Italie, notamment avec les soci�t�s ERIDA s.a.r.l. � Gaeta, VINICOLA SERENA, � Susegana et BOTTER � Fossalta di Piave. VI. HYPOTHESES. HYPOTHESE 1 LES SOCIETES DE FERRARI, Sergio et FELICETTI, Oswaldo SERVENT A UNE ESCROQUERIE ORGANISEE, A BLANCHIR L'ARGENT DE LA VENTE DES STUPEFIANTS ET L'ARGENT QUI LEUR EST REMIS PAR DES " ORGANISATIONS " ITALIENNES. L'activit� �conomique des soci�t�s n'est autre qu'une fa�ade � la circulation des sommes importantes manipul�es par FELICETTI, Oswaldo et FERRARI, Sergio. Le syst�me frauduleux est partiellement bas� sur de fausses relations commerciales permettant via des traites soi-disant pay�es ou protest�es de blanchir des fonds recueillis et/ou confi�s � FERRARI et FELICETTI, �galement gr�ce � des surfacturations, � l'achat de biens immobiliers, l'achat et la vente de pizzerias et l'investissement dans des soci�t�s, les pr�ts sous forme d'avances via des traites. FELICETTI, Oswaldo est connu pour �tre un membre de la mafia italienne en Belgique et pour �tre le personnage important d'une organisation qui s'occupe de trafic de stup�fiants et de blanchiment d'argent ayant des ramifications aux Pays-Bas, en Allemagne et en Espagne. FERRARI, Sergio est �galement connu pour avoir de fr�quents contacts avec la mafia italienne et d'�tre " prot�g� " par elle. 14 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 15 La plupart des soci�t�s italiennes de Namur sont g�r�es par 3 personnes essentiellement. SANTORO, Alfio ; INGRASSIA, Giuseppe et LOMBARDO, Matteo. Ces soci�t�s se fournissent pr�f�rentiellement aupr�s de FELICETTI directement ou via sa soci�t� FELI DISTRIBUTION S.A. ou via DUC, Guy et ses soci�t�s. FELICETTI, Oswaldo est ainsi le principal fournisseur de ces soci�t�s pour la r�gion de Namur et environs. En ce qui concerne FERRARI, Sergio, il a conquis le monopole du march� de la fourniture des soci�t�s exploitant des restaurants italiens,... ses concurrents ont d� se limiter � exploiter des commerces de vente au d�tail. Les soci�t�s gravitant autour de FERRARI sont �galement, comme nous l'avons d�j� vu aux mains de 3 personnes: FERRARI, Sergio ; TORRINI, Antonio et GAGLIO, Antonio - NINO. I1 existe entre les clients et ces fournisseurs de nombreuses traites qui sont suppos�es �tre en relation avec des livraisons de marchandises. Ces op�rations existent depuis des ann�es, alors que ces mouvements de fonds ne correspondent � aucune op�ration commerciale, il s'agit d'un syst�me servant � blanchir des fonds remis par FELICETTI et FERRARI � ces personnes, � charge pour elles de les restituer via des traites, la nature de ces traites �tant dissimul�e par les rapport commerciaux entretenus par les int�ress�s. Annexe: sch�ma repr�sentant le flux de traites entre FELICETTI, DUC, FERRARI et leurs " clients ". Par exemple, en deux ans et demi FELICETTI a �mis pour 500.000.000 FB de traites sans rapport avec son activit� commerciale ; 500.000.000 FB dont 125.000.000 FB en florins. Ce syst�me existe depuis plus de 15 ans au moins avec DUC, Guy. Dans certains cas, FELICETTI �met des ch�ques depuis son compte G�n�rale de Banque num�ro 235-0072925-90 au profit de ces m�mes < clients ", ch�ques dont le montant est �gal au montant des traites sign�es par eux. Entre septembre 1993 et avril 1994 (7 mois) il a tir� 265 ch�ques pour environ 35.000.000 FB sur ce m�me compte qui est notamment aliment� par des d�p�ts en liquide faits au guichet. Il dispose encore d'un compte aupr�s de la banque CERA ouvert au nom de FELI DISTRIBUTION S.A. Son neveu CARULLI est le caissier de l'organisation et utilise le compte n� 1731 � la Banco Populare di Langiano � Chieti, Italie. Annexe : sch�ma du flux de ch�ques �mis par FELICETTI. Ces ch�ques �mis par FELICETTI au profit de soi-disant clients constituent une relation financi�re qui va � l'encontre des rapports commerciaux qui existent entre ces parties. CE SONT LES CLIENTS QUI ENCAISSENT LES CHEQUES �MIS PAR LE FOURNISSEUR ? ? ?_Is L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir_ Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 16 Ces m�mes clients paieraient ensuite des traites tir�es par ce m�me FELICETTI pour des fournitures de marchandises. certaines sommes couvrent m�me des avances sur des marchandises � recevoir. En fait FELICETTI procure � ses " clients " l'argent n�cessaire pour payer les traites qu'il leur r�clame, le compte en banque de FELICETTI �tant lui-m�me aliment� comme nous l'avons vu ci-dessus par des d�p�ts en liquide, en Belgique et aux Pays-Bas, ou par l'escompte d'effets de commerce. Il �met donc des ch�ques au profit de ces " clients " plut�t que de leur remettre les sommes � blanchir en liquide, par petites quantit�s, il �met parfois jusqu'� deux ch�ques par jour pour le m�me client. FELICETTI d�clare utiliser ce syst�me des traites pour disposer d'argent liquide, alors que ses b�n�fices sont suffisants, sans compter que la protestation d'effets engendre des frais, de m�me les ch�ques �mis en devises �trang�res entra�nent des frais de change ! Utilisant le m�me syst�me, DUC �met des ch�ques ou remet des sommes en liquide � sa soci�t� LES TERROIRS (DELVENNE) correspondant au montant des traites tir�es sur elle par ses autres soci�t�s. Nous pouvons parler de syst�me en ce qui concerne les effets protest�s par les fournisseurs aupr�s de leurs clients, du fait notamment que les inscriptions au Moniteur du commerce se font depuis des ann�es et en quantit� entre ces m�mes personnes. Il est difficile de comprendre qu'un fournisseur s'acharne � accumuler autant de prot�ts aupr�s de m�mes clients qui syst�matiquement restent en d�faut d'honorer lesdits effets. II faut �galement noter le fait que nombre de soci�t�s italiennes tir�es par ces m�mes fournisseurs sont en faillite. Apr�s faillite, ces m�mes soci�t�s sont reprises par une autre cr��e pour la cause et g�r�e officiellement ou non par les m�mes personnes. A chaque fois les m�mes fournisseurs r�apparaissent, visiblement les relations n'ayant nullement �t� ternies par les relations ant�rieures d�sastreuses ! I1 existe �galement d'incessants changements au sein de ces soci�t�s, tant en ce qui concerne le si�ge social, que les administrateurs essentiellement, �galement concernant les activit�s. DUC, Guy exploite lui-m�me ou par le biais de ses soci�t�s, des restaurants, tavernes, ... I1 a �galement cr�� des soci�t�s immobili�res, caisse d'�pargne, etc Parfois les nouvelles soci�t�s ne servent qu'� injecter des fonds dans une autre ou � racheter les b�timents de la premi�re, certaines n'ont m�me jamais eu aucune activit�. Les administrateurs principaux ont pour point commun des d�clarations de revenus aupr�s des contributions ne d�passant pas 400.000 frs dans le meilleur des cas, par contre leur train de vie est celui d'un pr�sident de r�publique banani�re. 16 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est iiion Humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 17 En ce qui concerne NAMUR, LIEGE etc., comme nous l'avons d�j� dit, les administrateurs principaux sont SANTORO, Alfio ; INGRASSIA ; Giuseppe et LOMBARDO, Matteo. ce sont donc FELICETTI et DUC qui sont leurs principaux fournisseurs. DUC se fournit aupr�s de FELICETTI et directement en Italie gr�ce au camion que DELVENNE a conserv� lorsqu'il a vendu sa soci�t� M.G.M. � WINTERS, Daniel. FELICETTI nous l'avons dit poss�de une flottille de camions T.I.R (nombre non connu) et ach�te � DUC les marchandises qu'il lui a vendues. Suite � ces facturations mutuelles il est impossible de d�terminer dans quels entrep�ts se trouvent les marchandises. De surcro�t, alors que FELICETTI et FERRARI se font officiellement la guerre, ils se facturent mutuellement des marchandises. DUC se fournit �galement chez FERRARI et est tir� par lui. FELICETTI et DUC s'ach�tent mutuellement des marchandises alors qu'ils auraient pu acheter moins cher chez DE PASQUALE, INTERGROS, au Luxembourg. DE PASQUALE a subitement disparu de la circulation (!). FELICETTI fait des avances � ALVINOS, en dehors de ces avances il lui livre pour des millions de marchandises, � cr�dit. Ces avances et livraisons sont honor�es par des traites. Entre-temps FELICETTI ach�te ces m�mes produits � DUC ! Il y a donc facturation sans livraison. En ce qui concerne BRUXELLES, FERRARI a le monopole de la livraison des produits italiens. De nombreuses soci�t�s sont contr�l�es directement ou indirectement par lui-m�me, TORRINI et GAGLIO essentiellement. Pratiquement la majorit� de ces soci�t�s poss�dent un num�ro d'enregistrement en tant qu'entrepreneur en construction leur permettant par l� m�me d'acc�der aux march�s de l'Etat. Les comptabilit�s frauduleuses, les relations commerciales fictives, les soci�t�s immobili�res, de fourniture de mat�riel de cuisine, de construction, ...servent de paravent � l'injection de fonds dans le syst�me bancaire. Annexe : sch�ma du flux d'argent � blanchir. FELICETTI poss�de nous l'avons vu un certain nombre de camions T.I.R. qui ram�nent d'Italie (sans autres pr�cisions), les sommes � blanchir. FERRARI quant � lui poss�de 19 camions T.I.R. qui ram�nent l'argent � blanchir des r�gions de CATANIA et CALTANISETTA (cfr annexe) II lui a fallu il y a peu alors qu'il " ne voulait pas entendre parler des siciliens " s'associer avec la firme GOLA dont le logo appara�t sur ses camions et dont certains camions immatricul�s en Italie effectuent des livraisons en Belgique dans les restaurants et... - 17 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 18 Nous venons de passer longuement en revue le syst�me de traites et de ch�ques utilis� par FELICETTI et sa branche de l'organisation. En ce qui concerne la branche FERRARI nous disposons de peu d'�l�ments concernant les techniques utilis�es pour le blanchiment, tout en sachant que FERRARI utilise �galement largement la technique des effets de commerce, non seulement pour la fourniture de produits alimentaires, mais �galement pour le mat�riel de cuisine, ...et via sa soci�t� A.B.M. (machines � caf�). N'oublions pas non plus que nombreuses sont les soci�t�s qu'il contr�le directement ou indirectement qui gravitent de le domaine de l'Horeca, les autres �tant des immobili�res, des soci�t�s de construction, des caisses d'�pargne etc. Nous avons �galement vu que la plupart de ces soci�t�s poss�dent un n� d'enregistrement d'entrepreneur leur permettant de travailler avec des sous-traitants. Il conna�t �galement personnellement VELLA, Jean-Louis dont les soci�t�s ont �chapp� � la pieuvre FERRARI, VELLA (ayant fait l'objet de condamnation se trouve sous l'application de l'arr�t� n� 22) qui a mis des hommes de paille en place � la t�te de ses soci�t�s, dont MANISCALCHI, Fortunato. FELICETTI contrairement � FERRARI ne s'implique pas directement dans les soci�t�s qu'il contr�le, il utilise son Lieutenant DUC, Guy ; il travaille en nom propre et via sa seule soci�t� FELI DISTRIBUTION S.A. DUC, Guy, concubin de FERRARESI, Ezilde outre le commerce en gros de denr�es et produits alimentaires, de vins, ..., l'exploitation de quelques restaurants, poss�de ou participe � des soci�t�s s'occupant d'affaires immobili�res, de conseil en organisation et �tude de march�s, caisse d'�pargne et de cr�dit. Le camion de DELVENNE (s.a. LES TERROIRS) se rend une fois par semaine en Italie (Susegana, Gaeta, Fossalta di Piave). FELICETTI est en relation avec BYZEWSKI, Jan et MEUS, Mario, qui sont eux-m�mes en contact avec VAN DIJK, Petrus. FELICETTI est devenu trop gourmand quant au pourcentage qu'il exige pour le blanchiment de l'argent, MEUS a des connaissances et de la famille en Sicile et s'y est rendu avec BYZEWSKI et des italiens de Belgique pour pr�parer le transport d'une tr�s grosse somme. VAN DIJK quant � lui entretient des relations avec JANSSEN et KLIJNEN, exploitant le bureau de change - caf� AAN DE LOCHT, � Kerkrade, avec lesquels il a d�j� trait� des affaires de blanchiment. Cfr. Annexe - situation g�ographique de KERKRADE. DUC a �t� impliqu� dans une vaste affaire de pr�ts personnels frauduleux obtenus par son biais aupr�s de la C.G.E.R agence de Li�ge, Pont d'Avroy et de Marchin. Annexe : sch�ma repr�sentant les pr�ts C.G.E.R. Entre mai 1989 et d�cembre 1991, HENNICO, Guy, g�rant de l'agence C.G.E.R. Pont d'Avroy � Li�ge, a accord� 206 pr�ts personnels pour un montant total de 87 430 000 FB dont 150 cr�dits pour 76.797.OOOFB ont attir� l'attention des responsables de cet organisme bancaire. Ces pr�ts �taient relatifs � des clients r�sidant en diff�rents endroits de Wallonie, avec une concentration � Li�ge et Namur. L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 19 Au 24.09.1993 la CGER �valuait son pr�judice � plus de 30.000.000 FB pr�judice auquel il faut ajouter celui relatif aux soldes n�gatifs sur les principaux comptes des personnes li�es (pour lesquelles un �l�ment frauduleux a �t� relev� dans le chef de HENNICO). Modus operandi A la demande d'un interm�diaire, DUC, Guy, de savoir ce qu'il �tait possible de faire lors de l'introduction d'une demande de pr�t, HENNICO lui a signal� que tout dossier appuy� par une fiche de salaires ou d'une attestation d'emploi (fausses ou vraies) pouvait �tre accept�. HENNICO est entr� dans le jeu sachant que ces preuves �taient fausses et certaines attestations ont �t� dactylographi�es � l'aide de la machine � �crire de l'agence C.G.E.R. dirig�e par lui. Ce syst�me a �t� �tendu � d'autres interm�diaires, contacts de DUC FEGATILLI, CUTRONA, INGRASSIA, LOMBARDO, SANTORO, HAKMOUNI. Ces pr�ts personnels ainsi contract�s l'ont �t� parfois par un client lui-m�me (environ 30.000.000 FB), parfois par un employeur ou interm�diaire signalant ce client comme employ� de cet employeur, parfois par un tiers (dont l'identit� n'a pu �tre �tablie). Pour de nombreux cas HENNICO avoue avoir touch� une commission. Diff�rents types de malversations / irr�gularit�s relev�es dans le chef d'HENNICO - fausses attestations d'emploi dactylographi�es par lui-m�me - cr�dits au nom de personnes contestant ensuite tout engagement � la CGER - pr�ts sign�s en blanc - abus de la signature de la personne ayant sign� le pr�t - versement de fonds � une autre personne que l'emprunteur - destination des fonds - introduction de fausses donn�es dans le syst�me informatique " easy-cr�dit " entre autres en ce qui concerne - les revenus - la qualit� de propri�taire - le montant des charges - l'anciennet� dans l'entreprise - l'anciennet� � l'adresse indiqu�e - le type de contrat de mariage entre les �poux. Un certain WILLEMS agence C.G.E.R. de Marchin avant sa r�vocation a introduit 25 dossiers clients, dont notamment: DUC , SANTORO, ... La rigueur voulue n'a pas �t� observ�e lors de l'introduction de ces dossiers dans le syst�me " easy-cr�dit ". Souvent le remboursement des �ch�ances de ces cr�dits sont assur�s par SANTORO, CUTRONA,... eux-m�mes. FEGATILLI est connu des services de police pour faux et usage, faux monnayage (lires italiennes), trafic d'armes, il est d�crit comme �tant arm� et dangereux; il exploite un bureau d'assurances et de cr�dit. _ __I__9 L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est nlon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALI'SE 20 FELICETTI est �galement en contact avec MARRO, Michele qui poss�de une soci�t� de commerce en gros de produits alimentaires en Allemagne, � Haan en Rh�nanie. ce dernier a �t� appr�hend� par les services de police de Gen�ve, Suisse alors qu'en compagnie de ressortissants allemands alors qu'il tentait de conclure le change de l'�quivalent de 20.000.000 US$. (cfr. avant) HYPOTHESE 2 FELICETTI S'OCCUPE D'UN TRAFIC DE COCAINE ENTRE LA TURQUIE LES PAYS-BAS ET ENSUITE L'ESPAGNE Annexe : sch�ma du flux des stup�fiants. Les camions T.I.R. de FELICETTI ram�nent la drogue de Turquie vers les Pays-Bas, c'est ensuite VOLPE, Alberto gr�ce aux v�hicules de sa soci�t� ITALINDO (AMSTERDAM qui est charg� de la transporter vers l'Espagne. FELICETTI, Vicenzo fait des ch�ques � VOLPE. Les contacts de FELICETTI sont : - Allemagne : TIZZANI, Giuseppe TIZZANI, V icenzo - PAYS-BAS: un TURC poss�dant un restaurant � Amsterdam D'AMOGO, Tomasso Ugo D'AMICO, Angelo MARTINEZ SANTIAGO, Pedro Joaquin Dans le dossier CHANDA OIL il est question de DEEN, Hendrika et AMZUR , AL tous deux connus pour des faits de stup�fiants. - Espagne: COMPAGNONE, Angela _ _ _ ___ 2_0_ L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�. OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 21 HYPOTHESE 3 FERRARI Sergio, S'OCCUPE D'UN TRAFIC DE STUPEFIANTS EN BELGIQUE ET AU LUXEMBOURG Annexes : sch�ma de flux des stup�fiants sch�ma du flux d'argent Cette hypoth�se est bas�e uniquement sur un travail d'analyse r�alis� par Mr Adelin PARMENTIER � ARLON. En effet, concernant le volet stup�fiants je ne disposais que de tr�s peu d'�l�ments tangibles (rapport, PV,...). SIMONE, Vito, exploitant la pizzeria BELLA ITALIA (ou BELLA MESSANCY) � Messancy est l'homme de paille de PALERMO, Placido r�el repreneur de l'�tablissement. SIMONE re�oit les stup�fiants depuis ANVERS on ne sait encore par quel biais. SIMONE, grossiste fournit D'APRILE, Giuseppe en stup�fiants, ce m�me D'APRILE est en relation avec DELI CARPINI, Giovanni, g�rant du GOLDEN CLUB de 3 autres �tablissements et g�rant ou ayant des int�r�ts dans plusieurs pizzerias. SIMONE est �galement en relation avec GAZZAH, Ali qui fournit en stup�fiants des pizzerias, bars, ...les tenanciers et membres du personnel de ces �tablissements sont des revendeurs. GAZZAH se rend chaque jour dans le Nord du Pays et au Grand Duch� de Luxembourg il est soup�onn� � Luxembourg Ville de fournir en compte propre les ressortissants yougoslaves. I1 utilise pour ses d�placements sa camionnette Ford dans laquelle des caches sont am�nag�es, portant ma marque d'immatriculation AVZ 196 attribu�e pour la BMW noire de son �pouse CABALEIRO PEREIRA, Maria, cette m�me BMW qu'il utilise �galement porte la marque d'immatriculation provisoire fran�aise 1664 WW 54 au nom de TALAOUBRID, Halda. UEBERECKEN, Emile qui a repr�sent� la soci�t� luxembourgeoise VALEO et la COMPAGNIE INTERNATIONALE DE FINANCEMENT lors de l'assembl�e g�n�rale de ITAL GAUME (anciennement FERRARESE SUD) est en contact avec GAZZAH, Ali. GAZZAH, Ali t�l�phone � la soci�t� VEGOTEX � ANVERS. Cfr. annexe _ __2_I L'analyse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 22 ITAL GAUME dispose de deux comptes bancaires, 360-0412012-59 et 310-0735724-65, le premier compte est d�bit� au profit de la FERRARESE s.a. et est aliment� par le second. ce premier compte se voit �galement cr�dit� de sommes vers�es par UEBERECKEN et la soci�t� luxembourgeoise DIPROLUX. Par contre la mani�re dont est aliment� le compte 310-0735724-65 est inconnue. Les sommes sont toujours des chiffres ronds (300, 400, 500.000 FB). PALERMO est donc le lien entre le trafic de stup�fiants et le blanchiment de l'argent provenant de la vente de ces m�mes stup�fiants ; il est � noter que ce dernier est une relation de FELICETTI et DUC. D'AGRISTINA qui est d�crit comme le patron du coin, que FERRARI a aid� financi�rement pour l'ouverture de LA VILLE D'ESTE a comme bras droit BARBARINO, Vitale et CASSALES qui comme nous l'avons dit a quitt� la Belgique apr�s la mort d'un belge. Nombreuses sont les " connaissances " et associ�s de FERRARI qui exploitent des pizzerias, caf�s, bars et snack-bars. HYPOTHESE 4 FELICETTI, DUC ET FERRARI ONT d'AUTRES ACTIVITES ILLICITES Annexe : sch�ma a) Les camions de FELICETTI et FERRARI, ainsi que le camion de DELVENNE font 2 ou 3 trajets sous le couvert du m�me document d� transport (D.A.A.). Les documents DAA sont syst�matiquement remis avec retard � l'Administration des douanes et accises. b) FELICETTI et DUC - DELVENNE se livrent � des exportations fictives de vins notamment vers le Luxembourg (ERAMO, Luciano qui n'a jamais pu �tre trouv� � l'adresse mentionn�e). Ce syst�me permettant de sortir de Belgique des sommes assez consid�rables. c) Tous se livrent � des surfacturations. d) FERRARESI, Pierpalolo poss�de une distillerie d'alcool ! e) FERRARI est connu pour se livrer � des op�rations de vol de chargements de camions avec l'assentiment des chauffeurs, il a la possibilit� de revendre ces chargements tr�s rapidement (notamment la cha�ne de restaurants SAN MARINO est connue dans le milieu pour se fournir uniquement aupr�s de fournisseurs � m�me de leur fournir 50 % de leurs commandes au noir). f) VITALE a fait allusion � la vente de mat�riel lourd de construction (outillage et autres). ___2 _2 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir Mon orgueil c'est mon humilit�.

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 23 g) ANNUNZIATA, Pasquale et Rapha�l ont �t� impliqu�s en tant que receleurs dans le trafic de voitures vol�es d�mantel� par la BSR or FERRARI est tout d'abord un amateur de belles voitures (notamment FERRARI) mais en plus LA FERRARESE a chang� sa raison sociale pour y ajouter vente, achat, import, export de v�hicules quelles que soient leurs origines, il t�l�phone � PERDONI, Mirella en Italie - AUTOCAR SNC. Cfr. annexe h) FERRARI a �t� cit� dans un dossier de trafic de ch�ques repas vol�s dans lequel est impliqu� FERRARESI, Pierpaolo avec un certain COLLIN. i) FERRARI est impliqu� dans le transport d'oeuvres d'art vol�es. j) Bon nombre de soci�t�s font l'objet de dossiers pour banqueroute frauduleuse. k) II est certain que le syst�me des traites de cavalerie est abondamment utilis�. HYPOTHESE 5 FERRARI, Sergio A TESTE LES REACTIONS ET LA FORCE DES SERVICES DE POLICE BELGES EN UTILISANT DES TECHNIQUES TYPIQUEMENT ITALIENNES. Les clients r�calcitrants, les d�biteurs de cr�ances et autres re�oivent la visite de MEUNIER et de son �quipe. Les attentats � la grenade perp�tr�s sur FERRARI et FELICETTI n'ont servi qu'� mettre les services de Police belges � l'�preuve et � les transformer tous deux en victimes. VII. Ces diff�rentes hypoth�ses nous ram�nent � la th�se g�n�rale FERRARI Sergio et FELICETTI Oswaldo dirigent chacun une organisation de type criminalit� organis�e en Belgique. VIII. RECOMMANDATIONS En concertation avec le case officer Mr Jean-Philippe ELISE, j'ai �t� �galement amen� � �tablir diverses recommandations ; recommandations qui ont pour seul but de relancer l'enqu�te, de lui ouvrir de nouveaux horizons. 1�) Expertise comptable et financi�re au niveau des fournisseurs, des interm�diaires et des clients de toutes les soci�t�s. 23 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir Mon orgueil c'est mon humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 24 Nombre de soci�t�s italiennes tir�es par les fournisseurs que nous connaissons sont actuellement en faillite. Nous nous sommes interrog�s soit sur la viabilit� des tireurs. soit sur la consistance r�elle des effets protest�s. Cet examen comptable mettrait en �vidence certains m�canismes quant au paiement des factures fournisseurs, � l'inscription de prot�ts en regard de ces factures et une discordance entre les achats aux diff�rents stades et le chiffre d'affaires des restaurants. L'examen financier et patrimonial permettrait quant � lui de mettre en �vidence la discordance entre le train de vie et les revenus d�clar�s des responsables des diff�rentes soci�t�s qui nous int�ressent (par exemple : FERRARI ne dispose officiellement que d'un revenu minimum mais il poss�de une villa �valu�e � 35.000.000 FB, de plus, une dette envers les contributions de ce dernier (10.000.000 FB) a purement et simplement �t� effac�e par cette administration ; d'�tablir la relation entre les soci�t�s de DUC, FELICETTI et FERRARI avec les restaurants italiens et... dont les difficult�s pourraient trouver leur origine dans l'acceptation (forc�e ?) de relations commerciales �quivoques avec les fournisseurs. Il permettrait �galement de mettre en exergue les revenus cach�s de ces personnages. Les soci�t�s g�rant des restaurants italiens ont pour points communs - des liquidit�s insuffisantes, - une solvabilit� n�gative, - un endettement global net consid�rable. Ces similitudes comptables, une gestion quasi commune et les rapports entre ces soci�t�s et leurs fournisseurs � travers leurs dettes commerciales importantes et le mode de paiement de celles-ci m'am�nent � recommander une analyse approfondie des comptes clients, des comptes fournisseurs, des comptes bancaires, des mouvements sur ces comptes, de la situation des stocks. 2�) Arr�ter la situation exacte des soci�t�s < italiennes ". Malgr� les nombreuses modifications dont ces soci�t�s font l'objet, r�aliser une �tude des mouvements internes et mettre � jour les connexions entre elles via les administrateurs, les fondateurs et les actionnaires, leurs relations avec d'autres personnes physiques et morales tant au niveau national qu'international. 3�) Surveillance et �coute t�l�phonique sur GAZZAH, Ali 4�) Surveillance et �coute t�l�phonique sur VOLPE, Alberto. 4�) Enqu�te sur les chantiers publics ex�cut�s par des soci�t�s italiennes ou apparent�es. 24 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�

OPERATION PANDA - RAPPORT D'ANALYSE 25 5�) Enqu�te sur les protections dont b�n�ficie FERRARI � tous les niveaux (notamment au niveau des Douanes et Accises et de l'Administration des Contributions directes).

CONCLUSIONS Nous pouvons dire que depuis des ann�es des centaines de millions de francs d'origine illicite ont �t� inject�s dans le syst�me fmancier belge et �tranger gr�ce aux syst�mes �labor�s par cette organisation, syst�mes que nous avons pass� partiellement en revue. Je suis persuad� que l'enqu�te permettra de d�couvrir d'autres syst�mes frauduleux non encore soup�onn�s � l'heure actuelle. 25 L'analvse criminelle ne remplace nullement le travail d'enqu�te, elle n'existe que pour le soutenir. Mon orgueil c'est mon humilit�.



�2003 L'investigateur - tous droits r�serv�s